"La violence n'est pas la solution": après le tir contre Trump, celui qui a voulu assassiner Reagan demande "la paix"

Un message déconcertant. Quatre jours après une tentative d'assassinat ayant visé l'ancien président Donald Trump, l'homme qui avait voulu tuer Ronald Reagan en 1981 a pris la parole.
"La violence n’est pas la solution. Donnez une chance à la paix", a écrit John Hinckley Jr. sur X mercredi 17 juillet, un message qui, s'il ne fait pas référence de manière directe aux événements des jours précédents, fait toutefois réagir massivement.
L'homme, qui bénéficie d'une communautée réduite sur le réseau social, 62.000 abonnés seulement, a vu son message être visionné près de trois millions de fois. Un tweet par ailleurs perdu dans un véritable océan de messages tous identiques: une peinture de son chat.
Troubles psychiatriques
Comme le rappelle le Guardian, John Hinckley, aujourd'hui âgé de 69 ans, a été libéré par un juge en 2022 après avoir passé 41 années en détention puis dans un établissement spécialisé, après sa tentative d'assassinat ratée.
Le sexagénaire a déjà exprimé des regrets face à son acte, qui avait grièvement blessé Ronald Reagan et laissé le secrétaire de presse de la Maison Blanche, James Brady, paralysé à vie.
En mars, il avait déclaré à une station de radio locale du Connecticut: "Je défends la paix maintenant".
Le condamné avait 25 ans et souffrait d'une psychose aiguë lorsqu'il a tenté d'assassiner l'ancien président américain. Celui-ci disait à l'époque être motivé par un désir d'impressionner l'actrice Jodie Foster, qui l'obsédait depuis qu'il l'avait vue dans le film Taxi Driver.
Il a été déclaré non responsable de ses actes en 1982, puis a été interné dans un hôpital psychiatrique. En 2016, un juge a ordonné qu'il puisse être libéré des soins psychiatriques sous certaines conditions, car il n'était plus considéré comme une menace. Ces conditions ont été levées sans condition en 2022.