États-Unis: un élu républicain au Congrès ment sur son CV, la justice new-yorkaise ouvre une enquête

George Santos, élu de New York à la Chambre des représentants, le 19 novembre 2022 - SCOTT OLSON / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP
La justice de l'État de New York a ouvert mercredi une enquête préliminaire sur les "inventions stupéfiantes" d'un parlementaire républicain fraîchement élu au Congrès américain, qui a reconnu avoir grossièrement menti sur son CV et qui est poussé à la démission.
George Santos, qui a ravi un siège aux démocrates lors des élections législatives du 8 novembre pour la circonscription du comté de Nassau (une partie de Long Island à l'est de la ville de New York) avait confessé lundi avoir "embelli son CV".
"Les nombreuses inventions et incohérences liées au parlementaire élu (George) Santos sont tout simplement stupéfiantes", a tonné dans un communiqué relayé par la presse locale new-yorkaise la procureure pour le district de Nassau Anne Donnelly.
Vers une démisssion?
Cette magistrate républicaine a défendu "les habitants de Nassau et d'autres régions de la troisième circonscription (qui) doivent jouir d'un représentant honnête et responsable au Congrès" à Washington.
George Santos a avoué n'avoir jamais travaillé pour les grandes banques américaines Goldman Sachs ou Citigroup, ni détenir de diplôme universitaire de la New York University (NYU), contrairement à ce qu'il prétendait.
Ce fils d'immigrés brésiliens né à Queens, un des cinq arrondissements de la ville de New York, a toutefois catégoriquement balayé l'idée d'abandonner le siège qu'il est censé occuper à partir du 3 janvier à la Chambre des représentants. Il a déclaré au New York Post "ne pas être un criminel".
Plusieurs membres du parti démocrate ont appelé le chef de l'opposition républicaine Kevin McCarthy à organiser un vote pour exclure George Santos s'il refuse de démissionner.