Donald Trump attaque une nouvelle fois les migrants et promet d'utiliser l'"Alien Enemies Act"

Le candidat républicain Donald Trump a choisi de s'en prendre aux migrants lors d'un meeting en Géorgie, dimanche 3 novembre, dans la dernière ligne droite de la campagne présidentielle.

Les migrants pour cible. Alors que la campagne électorale touche à sa fin, le vote étant prévu mardi 5 novembre, Donald Trump a donné l'un de ses derniers meetings dimanche soir en Géorgie, considérée comme l'un des États clés pour accéder à la Maison Blanche. Il y a pointé du doigt les immigrés, rapporte notamment The Guardian.

"Les États-Unis sont désormais un pays occupé. On parle de milliers de personnes dans toutes nos villes", a déclaré le républicain.

Donald Trump a notamment assuré une nouvelle fois qu'il ferait appel à une loi datée de 1798, appelée l'Alien Enemies Act. C'est en vertu de cette loi que les citoyens américains d'origine japonaise, italienne et allemande avaient été internés pendant la Seconde guerre mondiale.

Un fait divers pour appuyer ses dires

Pour défendre ses propos, l'homme d'affaires, coiffé d'une casquette "Make America Great Again" noire et dorée, a pris l'exemple de Minelys Zoe Rodriguez-Ramirez. Cette habitante de Géorgie avait été tuée la semaine précédente et l'homme suspecté dans cette affaire est présent sur le territoire américain illégalement.

Insultes, dérapages… le meeting “en roue libre” du camp Trump au Madison Square Garden

14:23

La mère de la jeune femme était présente lors de son meeting. "J'ai perdu ma fille, mais je n'ai pas perdu la foi", a-t-elle déclaré, alors que le candidat l'avait fait monter sur scène.

"Donald Trump est le meilleur choix pour les États-Unis (...) C'est la personne la plus merveilleuse que j'ai jamais rencontrée", a-t-elle encore assuré.

Un discours habituel pour Trump

"Grâce à votre vote mardi (jour de présidentielle NDLR), je mettrai fin à l'inflation, je stopperai l’invasion des criminels dans notre pays", a encore promis l'ancien président qui espère faire son retour à la Maison Blanche.

"Kamala a tout cassé et je vais le réparer", a-t-il juré.

Donald Trump a adopté régulièrement un discours anti-migrants dans cette campagne, dénonçant à plusieurs reprises la présence, selon lui, aux États-Unis d'un "ennemi de l'intérieur".

Le pays vit les dernières heures d'une campagne présidentielle dont l'issue est annoncée comme particulièrement serrée. Kamala Harris et Donald Trump doivent tenir leurs derniers meetings ce lundi.

Juliette Desmonceaux