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Donald Trump plaisante sur l'installation de "missiles nucléaires" sur le toit de la Maison Blanche

Donald Trump à la Maison-Blanche, à Washington, ce mardi 5 août 2025.

Donald Trump à la Maison-Blanche, à Washington, ce mardi 5 août 2025. - Brendan SMIALOWSKI / AFP

Sous la protection de tireurs d'élite, Donald Trump a déambulé ce mardi 5 août sur le toit de la salle de presse de la Maison Blanche et inspecté le site de la future salle de bal qu'il veut faire construire.

S'agit-il d'une façon de faire baisser la tension avec la Russie? Donald Trump s'est montré ce mardi 5 août matin sur le toit de l'un des bâtiments de la Maison Blanche et a plaisanté sur l'installation possible de "missiles nucléaires".

Le président américain, flanqué de gardes du corps et sous la protection de tireurs d'élite, a déambulé pendant une vingtaine de minutes sur le toit de la salle de presse. Il a inspecté le site de la future salle de bal qu'il va faire construire, sous les yeux de dizaines de journalistes agglutinés en contrebas, à bonne distance.

Interrogé sur ce qu'il comptait bâtir, il a répondu, certainement pour plaisanter: "Des missiles" puis "des missiles nucléaires", avant de mimer avec son bras, semble-t-il, le lancement d'un tel engin.

L'ancien promoteur immobilier a déclaré qu'il "faisait une petite promenade".

"C'est juste un autre moyen de dépenser mon argent pour le pays", a encore lancé le milliardaire, assurant qu'il finançait lui-même les travaux de rénovation entrepris à la Maison Blanche à sa demande.

Des travaux estimés à 200 millions de dollars

Les États-Unis et la Russie sont engagés dans une escalade rhétorique depuis plusieurs jours. Donald Trump a annoncé récemment qu'il avait ordonné le déploiement de deux sous-marins nucléaires à proximité de la Russie, en réaction à des déclarations jugées provocatrices de l'ex-président Dmitri Medvedev, qui multiplie depuis 2022 les commentaires martiaux envers les Occidentaux sur les réseaux sociaux.

Moscou a de son côté levé un moratoire sur le déploiement d'armes à portée intermédiaire, accusant Washington d'attiser la course aux armements.

Le président américain est décidé à laisser très concrètement son empreinte à la Maison Blanche, en s'inspirant du style chargé de ses propriétés privées. Il a pavé la pelouse de la célèbre roseraie et recouvert le Bureau ovale d'ornements dorés.

Le dirigeant de 79 ans a surtout annoncé la construction d'une massive salle de réception, dans ce qui s'annonce comme le plus lourd chantier au 1600 Pennsylvania Avenue depuis plus d'un siècle. Il a assuré que les travaux, estimés à 200 millions de dollars, seraient financés par lui-même ainsi que par des donateurs privés, tout en indiquant qu'il pourrait bien être, au bout du compte, le seul à payer.

V.G. avec AFP