"C'est une comédienne": la Maison Blanche répond à la vidéo de Selena Gomez, qui évoquait le sort des migrants mexicains

Selena Gomez le 4 décembre 2024 à Beverly Hills en Californie. - Amy Sussman / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
"C'est une comédienne." Dans une vidéo diffusée ce samedi 1er février par la Maison Blanche, trois mères dont les filles ont été tuées par des migrants, aux États-Unis, s'opposent à la chanteuse Selena Gomez.
"Il y a beaucoup d'autres enfants dont les vies ont été prises par des gens qui sont venus illégalement dans notre pays. Cela fait deux semaines que Donald Trump est au pouvoir mais il prend ses responsabilités", a affirmé Alexis Nungaray, la mère de Jocelyn Nungaray, une adolescente de 12 ans morte en juin 2024 et dont deux Vénézuéliens ont été accusés du meurtre.
La chanteuse de 32 ans avait diffusé, en début de semaine, sur Instagram, une séquence d'elle, émue aux larmes, concernant les Mexicains en situation irrégulière sur le territoire américain, menacés par le retour au pouvoir de Donald Trump. La star d'Emilia Pérez, elle-même d'origine mexicaine, avait ensuite supprimé le contenu après un flot de critiques de commentateurs conservateurs.
"Tromper les gens"
"Peut-on parler de nos enfants qui ont été brutalement assassinés, violés et frappés à mort par ces immigrés illégaux? Ils n'ont pas pleuré pour nos filles. Je suis si contente que Donald Trump ait gagné", a également commenté, face caméra, Tammy Nobles, la mère de Kathy Hamilton, qui aurait été tuée en 2023 par un membre supposé du gang MS13, composé de personnes originaires du Salvador.
Patty Morin, la mère de Rachel Morin, victime d'un meurtre en 2023 et dont l'accusé est un autre citoyen du Salvador, a assuré que l'artiste mettrait en place "une ruse" pour "tromper les gens et gagner leur sympathie pour les hors-la-loi". "Personne ne nous a défendues, à part nous-même", a-t-elle conclu.
Donald Trump s'est engagé à expulser des États-Unis des millions de personnes sans papiers. Il a récemment assuré que "des terroristes par milliers" étaient présents dans le pays à cause des politiques aux frontières de l'administration Biden, jugées laxistes.