A la rencontre des bikers qui roulent pour Trump

Les "Bikers for Trump": un gang de motards shooté à la testostérone et anciens militaires pour la plupart. - AFP
Ils ont parfois parcouru des milliers de kilomètres pour venir soutenir leur poulain à la convention du parti républicain, et ils tiennent à se faire remarquer. La mobilisation des "Bikers for Trump" est une initiative inédite en politique, pour un candidat tout aussi hors normes.
"Vous savez quoi, j'en ai marre de la politique et des politiciens. Je préférerais voir un businessman en charge, parce que les politiciens ils se sont bien plantés ces dernières années. Essayons un businessman pour changer!", explique à BFMTV un de ses soutiens.
"Une femme ne peut pas le faire"
"On a besoin de quelqu'un qui peut prendre les choses en main. On a besoin d'un homme, un vrai, qui soit capable de remettre les choses dans l'ordre. Une femme ne peut pas le faire. Les hommes eux comprennent mieux le business. C'est de ça dont on a besoin!", lance un autre.
Ce gang de motards est shooté à la testostérone. Ils sont anciens militaires pour la plupart, et veulent défendre leur pays et l'économie.
"Beaucoup d'emplois quittent le pays. Lui, il veut les faire revenir ici au lieu de les laisser filer en Inde, en Chine etc.", assure un autre.
Ces vétérans roulent dans le sillage d'un homme: Chris Cox, 47 ans, artiste de profession. Le leader des "Bikers pour Trump" est tout sauf un grand orateur, mais il a tapé dans l'oeil des Tea Party, ces mouvements ultra conservateurs.
"Ça ne fait pas de nous des racistes. Ça fait de nous des patriotes"
"On a vraiment besoin de grands changements en Amérique et on doit relever le défi. Regardez tout ce qui se passe en Europe. On ne peut pas laisser ça arriver ici. Et parce qu'on veut empêcher la venue de réfugiés syriens chez nous, ça ne fait pas de nous des racistes. Ça fait de nous des patriotes", lance leur leader, Chris Cox, à la tribune.
Des fausses notes lors du congrès
Le magnat de l'immobilier Donald Trump sera formellement investi mardi candidat républicain à la Maison Blanche par les délégués de la convention de Cleveland, après une première journée marquée par les fausses notes.
Son épouse Melania, qui a prononcé un discours bien accueilli par les délégués lundi soir, est accusée d'avoir partiellement plagié un discours de Michelle Obama à la convention démocrate de 2008. Au moins deux passages copiaient presque mot pour mot le texte de l'épouse de Barack Obama.
Plus tôt lundi, les travaux de la convention avaient été perturbés par des délégués anti-Trump, qui ont bruyamment hué les responsables du parti lors d'un vote de procédure.