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Amérique du Nord

Donald Trump: les options militaires avec la Corée du Nord sont "prêtes à être employées"

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Le président américain a annoncé ce vendredi sur Twitter que les "options militaires" étaient "prêtes à être employées" face à la Corée du Nord.

Les options militaires avec la Corée du Nord sont "prêtes à être employées", a déclaré Donald Trump sur son compte Twitter ce vendredi.

"Les options militaires sont désormais totalement en place, prêtes à être employées, si la Corée du Nord devait agir imprudemment. Espérons que Kim Jong-un trouvera une autre voie!", a posté le président américain sur le réseau social.

La Corée du Nord et les Etats-Unis se livrent depuis plusieurs semaines à une joute verbale laissant craindre une escalade militaire. Kim Jong-un a récemment accusé Donald Trump d'avoir "perdu la raison" et présenté un plan détaillé pour tirer quatre missiles vers l'île américaine de Guam.

Promettant "le feu et la colère" à Pyongyang, le président américain a quant à lui renchéri en ajoutant que la formule "n'était peut-être pas assez dure".

Une inquiétude internationale

La chancelière Angela Merkel s'est opposée ce vendredi à "toute solution militaire" face à la Corée du Nord et dénoncé cette escalade verbale.

"Je ne vois pas de solution militaire à ce conflit. (...) L'Allemagne va participer de manière intensive aux possibilités de résolutions non militaires, mais je considère l'escalade verbale comme une mauvaise réponse", a-t-elle déclaré devant la presse à Berlin.

De son côté, le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov a indiqué que la Russie était "très inquiète" des risques de conflit manifestement "très élevés".

"Les risques sont très élevés, surtout en prenant compte la rhétorique employée. Il y a des menaces directes d'employer la force", a-t-il déclaré lors d'une rencontre avec des jeunes retransmise à la télévision. "C'est pour cela, bien sûr, que nous sommes très inquiets", a-t-il indiqué, ajoutant qu'il revenait au "plus fort et plus intelligent" de faire "un pas pour s'éloigner de la ligne dangereuse".

L.A., avec AFP