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Amérique Latine

Présidentielle au Venezuela: Brésil, Colombie et Mexique réclament une "vérification impartiale des résultats"

Des personnes manifestent contre le gouvernement du président vénézuélien Nicolas Maduro à Valencia, dans l'État de Carabobo, au Venezuela, le 29 juillet 2024, au lendemain de l'élection présidentielle.

Des personnes manifestent contre le gouvernement du président vénézuélien Nicolas Maduro à Valencia, dans l'État de Carabobo, au Venezuela, le 29 juillet 2024, au lendemain de l'élection présidentielle. - Juan Carlos HERNANDEZ / AFP

"Le principe fondamental de la souveraineté populaire doit être respecté à travers la vérification impartiale des résultats", écrivent ce jeudi 1er août dans un communiqué commun le Brésil, la Colombie et le Mexique.

Le Brésil, la Colombie et le Mexique ont appelé à une "vérification impartiale des résultats" de l'élection présidentielle contestée du 28 juillet au Venezuela, ce jeudi 1er août dans un communiqué commun.

"Nous suivons avec une grande attention le processus de dépouillement des votes et nous lançons un appel aux autorités électorales du Venezuela pour qu'elles avancent avec célérité et publient les résultats détaillés par bureau de vote", indique le texte.

"Le principe fondamental de la souveraineté populaire doit être respecté à travers la vérification impartiale des résultats", ajoutent-ils, sans plus de détail sur les modalités d'une telle vérification.

"Éviter une escalade d'épisodes violents"

Le président vénézuélien Nicolas Maduro, au pouvoir depuis 2013, a été réélu pour un troisième mandat à l'issue du scrutin de dimanche, selon l'autorité électorale. Mais l'opposition dénonce une "fraude massive" et a appelé les Vénézuéliens à descendre dans la rue.

Le Brésil, la Colombie et le Mexique, dirigés par des présidents de gauche, comptent parmi les pays latino-américains ayant de bonnes relations avec Caracas.

Tout en félicitant le peuple vénézuélien pour avoir "participé massivement" au scrutin, ils appellent "les acteurs politiques et sociaux à faire preuve du maximum de prudence et de retenue dans leurs manifestations et événements publics, afin d'éviter une escalade d'épisodes violents".

"Maintenir la paix sociale et protéger les vies humaines doivent être les préoccupations prioritaires du moment", selon le communiqué commun.

A.G avec AFP