Libye : à l'appel de Paris, tous les Français quittent Benghazi

Après plusieurs autres pays occidentaux, Paris a à son tour demandé de toute urgence à ses ressortissants de quitter Benghazi, en raison d'une "menace terroriste".

Après le Royaume-Uni, l'Allemagne, les Pays-Bas et l'Australie, c'est au tour de la France d'appeler ses ressortissants à quitter Benghazi en raison de "menaces terroristes". Lors d'un point-presse vendredi, le porte-parole du Quai d'Orsay a indiqué qu'il avait demandé à la quarantaine de Français résidant dans la ville libyenne de faire leurs bagages.

"Les informations sur les menaces étaient suffisamment fiables pour justifier un message passé à nos ressortissants de quitter la région de Benghazi et de se mettre en lieu sûr", a-t-il expliqué. Le mesage, passé par SMS et par téléphone, demandait aux Français de quitter la ville par leur propre moyen.

Par ailleurs, le ministère a indiqué sur son site de "s'abstenir temporairement, dans toute la mesure du possible, de se rendre en Cyrénaïque", région à l'est de la Libye.

"Menace spécifique et imminente"

Le Royaume-Uni avait le premier demandé jeudi aux citoyens britanniques de quitter Benghazi, en raison d'une "menace spécifique et imminente". Un appel qui avait provoqué des décision similaires en Allemagne, aux Pays-Bas et en Australie.

Berceau de la révolution qui a renversé Mouammar Kadhafi en 2011, Benghazi a été le théâtre récemment de plusieurs explosions et d'une vague d'assassinats. Ces actes de violence ont notamment ciblé des diplomates étrangers. On se souvient de l'attentat du 11 septembre 2012 contre le consulat américain, qui avait coûté la vie à l'ambassadeur américaine en Libye. Une autre attaque avait visé le consul d'Italie le 12 janvier dernier.