BFMTV
Libye

Heurts en Libye: les Etats-Unis appellent "toutes les parties à la retenue"

Des manifestants le 15 novembre à Tripoli.

Des manifestants le 15 novembre à Tripoli. - -

Le secrétaire d'Etat américiain John Kerry a déclaré "condamner l'usage de la violence sous toutes ses formes" après les affrontements entre miliciens qui ont fait plus de 40 morts dans la capitale libyenne Tripoli.

Les Etats-Unis se sont dit samedi "profondément inquiets" par les affrontements entre miliciens qui ont fait plus de 40 morts dans la capitale libyenne Tripoli et ont appelé "toutes les parties à la retenue".

"Nous condamnons l'usage de la violence sous toutes ses formes et appelons toutes les parties à la retenue et à rétablir le calme", affirme dans un communiqué le secrétaire d'Etat John Kerry.

La capitale libyenne est secouée depuis vendredi par des affrontements entre groupes armés, après que l'un d'eux eut tiré sur des manifestants pacifiques venus réclamer son départ de la ville. Au moins 43 personnes ont été tuées et plus de 450 blessés, selon le ministre libyen de la Santé, Noureddine Doghmane.

Ces milices s'étaient créés lors de la révolution contre le régime de Mouammar Kadhafi en 2011. Les autorités peinent à les contrôler, faute de police et d'armée professionnelles.

"Des défis importants dans la tansition démocratique"

"Les Libyens ont mené leur révolution pour établir un système démocratique dans lequel ils peuvent faire entendre leur voix de manière pacifique", rappelle le chef de la diplomatie américaine, selon qui "il n'y a pas de place pour ce type de violence en Libye".

"Les autorités et le peuple libyens font face à des défis importants dans leur transition démocratique, mais trop de sang a été versé et trop de vies ont été sacrifiées pour revenir en arrière", juge encore Kerry, qui assure le pays du soutien américain.

Le Premier ministre libyen Ali Zeidan a appelé samedi à l'arrêt des combats, estimant que les prochains jours allaient être "décisifs pour l'histoire de la Libye et la réussite de sa révolution".

M. P. avec AFP