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Afghanistan: un soldat de l'OTAN tué dans une attaque suicide

L'emblème de l'OTAN (Photo d'illustration)

L'emblème de l'OTAN (Photo d'illustration) - Justin TALLIS / POOL / AFP

Un soldat de l'OTAN a été tué et cinq soldats et un interprète ont été blessés ce jeudi soir au nord de Kaboul lors d'un attentat suicide commis par un taliban. On craint des victimes civiles.

Un soldat de la coalition étrangère en Afghanistan a été tué jeudi soir et six personnels blessés dans une attaque suicide contre leur convoi revendiquée par les talibans, au nord de Kaboul, a annoncé l'OTAN. "Un soldat de l'opération Resolute support a été tué et six personnels blessés, cinq soldats et un interprète, quand leur patrouille a été attaquée par un kamikaze" a indiqué un porte-parole dans un communiqué.

L'attaque, revendiquée par les talibans sur les réseaux sociaux, s'est produite dans le district de Qarabagh, à une cinquantaine de km au nord de Kaboul près de la base militaire américaine de Bagram, la principale du pays. La nationalité du défunt n'a pas été précisée ni celle des blessés. "Les blessés ont été traités dans l'hôpital militaire américain sur l'aéroport de Bagram. Tous se trouvent dans un état stable", a précisé l'OTAN. Mais sur Twitter, l'ONG italienne Emergency a annoncé que "douze blessés ont été acheminés" dans son hôpital à Kaboul, spécialisé dans les blessures de guerre.

L'OTAN a déployé 13.000 hommes dans le pays

Emergency précise que ces patients ont été blessés dans "l'explosion de Qarabagh", laissant craindre des victimes parmi les civils. Selon l'OTAN, "la patrouille visée était conduite en partenariat avec les forces armées afghanes quand un assaillant a déclenché l'engin explosif qu'il portait sur lui". L'attaque a eu lieu en soirée, à une heure non précisée.

Selon le communiqué des talibans, "l'Otan avait dressé des barrages près de la base de Bagram quand un de nos assaillants a attaqué, faisant onze morts et blessés". L'OTAN compte plus de 13.000 déployés dans le pays, dont 8.400 Américains qui attendent l'annonce des renforts demandés par leur commandant, le général John Nicholson. 

R.V. avec AFP