À Rennes, l'ARS appelle à la vigilance après la découverte d'œufs de moustique-tigre

Un moustique-tigre. (Illustration) - (photo d'illustration) AFP
Des œufs collectés en août et en septembre. Les habitants des quartiers Sainte-Thérèse et Clémenceau à Rennes (Ille-et-Vilaine), ont été alertés par l'ARS bretonne que des moustiques-tigres avaient été repérés près de chez eux. Plus précisément, des œufs de moustiques-tigres, collectés dans les pièges disposés dans la ville bretonne.
Pour l'heure, l'agence de santé préconise la mobilisation pour éviter que ces potentiels porteurs de maladies graves ne s'installent durablement, précisent nos confrères de France 3 régions.
"Suite au signalement récent relatif à la présence du moustique tigre dans votre quartier, et pour limiter sa prolifération". C'est par ces mots que débute le courrier de la mairie de Rennes reçu dans les boîtes aux lettres des habitants du quartier Sainte-Thérèse, au sud de la gare.
Trois nouvelles villes sous surveillance
L'annonce n'est pas à prendre à la légère. S'il est contaminé, le moustique tigre (Aedes albopictus de son nom latin) peut transmettre à l’homme des virus comme celui de la dengue, du chikungunya et zika.
Rennes étant sous surveillance étroite par les services de l’ARS, une vingtaine de pièges pondoirs ont ainsi été placés dans différents quartiers de la ville. Ailleurs dans le département, d’autres pièges sont installés "dans les lieux de passage et de tourisme" d’Ille-et-Vilaine, comme le port de Saint-Malo, le château de Fougères et l’aéroport de Saint-Jacques-de-la-Lande.
"Cela permet de voir où il y a des moustiques-tigres, précise Jérôme Rochelle, cité par actu Rennes, et si l’espèce réussit à s’implanter, c’est-à-dire qu’elle a survécu à un hiver et qu’on retrouve des œufs dans les pièges pondoirs durant trois mois successifs".
Auparavant tropicales, ces pathologies sont désormais présentes sur notre territoire à cause d'hivers plus doux, dus au réchauffement climatique. Un des seuls moyens d'action pour lutter contre leur prolifération de moustiques-tigres reste de ne pas laisser d'endroits propices à leur développement. La ville de Rennes invite par exemple les habitants à ne pas laisser d'espace d'eaux stagnantes dans les jardins, au bas des immeubles par exemple.
Au cours de l'été, trois nouvelles communes d'Ille-et-Vilaine sont passées sous surveillance après que le moustique-tigre ait été détecté: Bédée, Janzé et Châteaugiron.