Chikungunya: hausse des cas dans l'Isère, 29 cas désormais recensés à Eybens

29 cas de chikungunya sont désormais recensés à Eybens, dans l'Isère (ILLUSTRATION) - EID Méditerranee - AFP
Un chiffre qui ne cesse de grimper. Ce sont désormais 29 cas de chikungunya qui sont recensés à Eybens, dans l'Isère, rapporte Santé publique France dans son dernier bulletin, daté de mercredi 10 septembre.
Début août 2025, l'Agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes recevait un signalement pour un premier cas autochtone de chikungunya dans la commune. Un mois plus tard, la progression du virus a été éclair.
Le moustique tigre, responsable de cette situation, est le vecteur du chikungunya ainsi que de la dengue et de Zika. Une fois porteur d'une "de ces maladies, il risque de transmettre le virus en piquant une autre personne, et ce tout au long de son cycle de vie (un mois environ)", prévient l'ARS. L'insecte est donc particulièrement "surveillé du 1er mai au 30 novembre."
Inquiétude en Île-de-France
Dans la commune iséroise d'un peu plus de 10.000 habitants, l'ARS fait de la sensibilisation. Avec l'aide de Santé publique France, elle a également lancé "deux enquêtes épidémiologiques porte à porte auprès des habitants du quartier où résident les personnes concernées afin d’identifier d’éventuels autres cas et chercher le cas index - le patient zéro."
En France métropolitaine, depuis le 1er mai 2025, près de 400 cas ont été recensés selon des données publiées mercredi 10 septembre par Santé publique France, qui a enregistré 81 cas supplémentaires en une semaine.
Une source anonyme de l'ARS Île-de-France, assure, auprès de BFMTV que le sujet inquiète. "On a eu des formations et des équipes du porte-à-porte pour faire de la prévention, vérifier qu'il n'y a pas d'objets contenant de l'eau stagnante dans les jardins - les lieux de ponte privilégiés par les moustiques."
À Eybens, des réunions d'informations ont été organisées et quatre opérations de démoustication ont été menées. Il s'agit de "limiter les risques de transmission à d'autres personnes en éliminant les moustiques adultes, vecteurs du virus et d’autres traitements pourraient avoir lieu dans les prochaines semaines", explique l'ARS.