Le préfet du Finistère interdit la pêche en raison de la toxicité des coquillages

Dans un communiqué publié ce vendredi 10 octobre, le préfet du Finistère annonce avoir pris un arrêté d’interdiction de récolte et de consommation des coquillages dans plusieurs zones marines du département. En cause, la toxicité des coquillages.

Plusieurs zones concernées. Ce vendredi 10 octobre, la préfecture du Finistère a pris un arrêté interdisant la récolte et la consommation des coquillages, sauf les gastéropodes marins non-filtreurs. Et ce, jusqu'à nouvel ordre.

Selon le communiqué du préfet, les zones concernées sont celles de "Concarneau large-Glénan, de l'Iroise Camaret Sud Estran, de l'Odet Bénodet et de la baie de Douarnenez" ainsi que dans les "eaux profondes".

À noter que l'interdiction concerne également les zones "Baie d’Audierne estran et Pays Bigouden sud - partie ouest", sauf pour les huîtres, qui ne sont pas contaminées.

Cet arrêté préfectoral concerne également tout "professionnel qui a commercialisé ces coquillages depuis le 6 octobre, date des prélèvements, doit engager immédiatement leur retrait du marché et en informer la direction départementale de la protection des populations".

De l'eau de mer pompée contaminée

Les clients ou professionnels en possession de ces produits sont donc invités à ne pas les consommer ou, le cas échéant, à les détruire.

"Les établissements conchylicoles situés dans les zones concernées par des fermetures peuvent poursuivre leurs activités d’expédition de coquillages provenant de secteurs ouverts", prévient le communiqué.

Selon les explications du journal Ouest-France, l’eau de mer pompée dans ces zones depuis le 6 octobre et qui aurait été stockée dans les bassins et réserves des cultivateurs est aussi contaminée.

La carte actualisée et le détail des interdictions sanitaires de pêche de coquillages se trouvent sur le site internet des services de l’État dans le Finistère. "Ces informations sont également disponibles auprès des mairies des zones littorales", précise la préfecture.

Lilian Pouyaud