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Mickey roule à l'électrique

Avec des 15 Opel Ampera, Disneyland a réduit ses frais de carburant de 11 000 euros par an

Avec des 15 Opel Ampera, Disneyland a réduit ses frais de carburant de 11 000 euros par an - -

Le véhicule électrique commence à se démocratiser avec l'arrivée de la Zoé de Renault. Les entreprises y voient aussi un très bon moyen de remplacer efficacement les véhicules de service. C'est ainsi que Disneyland et Opel ont signé un partenariat.

Il est loin le temps où la voiture était symbole de puissance. Les véhicules polluants sont rangés au garage. Depuis un an et demi, les 15 membres du directoire de Disneyland Paris arrivent au travail en Opel Ampera. Toutes blanches et siglées. Elles roulent silencieusement aux abords du parc. Pour la direction de Disneyland-Paris, ces nouveaux véhicules ont créé une mini-révolution.

Thierry Pedros chargé des alliances stratégiques raconte avec le sourire comment il a appris à regarder de plus près sa consommation. Et pourtant pas d'inquiétude à avoir. En Opel Ampera, il est difficile de faire le coup de la panne. Certes cette voiture est 100 % électrique mais grâce à son générateur thermique, il est possible de maintenir la charge électrique le temps de trouver une borne. Au final des trajets plus longs, jusqu’à 500 kilomètres et en toute sérénité.

Et même pour les visiteurs

La direction de Disneyland a le sourire. Avec ces 15 voitures, le gain économique est réel: 11.000 euros de frais de carburant en moins sur une année et une réduction de 8,5% de la taxe sur les véhicules de société.

Certains salariés aimeraient bien que l'expérience soit étendue. Ce sont aussi trois Opel Ampera qui servent de véhicule de courtoisie aux clients qui le demandent. Et ceux qui viennent en voiture électrique sont bien accueillis. Une vingtaine de bornes à proximité des hôtels. Il faut juste avoir de bons yeux car elles sont bien camouflées pour être raccord avec le décor de contes de fée.

C'est un exemple parmi d'autres. Il y a les voitures électriques mais aussi l'auto-partage. Le phénomène gagne en tous cas du terrain avant tout pour des raisons économiques. Pourquoi multiplier les véhicules de fonction ?

De grandes entreprises comme L'Oréal, Airbus, Sodexo, la Société générale se sont déjà lancées. Et des spécialistes du développement de cette solution, comme Carbox, se sont fait un nom. Un véhicule partagé peut en remplacer au moins six. Et ce n'est pas de la fiction.

Nathalie Croisé de BFM Business