Le propriétaire du cheval retrouvé ligoté et en hypothermie au Russey sera jugé en mars 2026

Un gendarme (photo d'illustration). - DENIS CHARLET / AFP
Jusqu'à cinq ans d'emprisonnement. Le propriétaire d'un cheval retrouvé samedi 4 octobre "les pattes attachées et coincé dans un trou profond" de cinq mètres au Russey, sera jugé le 23 mars prochain pour "sévices graves ou acte de cruauté envers un animal domestique ayant entraîné la mort", a appris l'AFP ce mercredi 8 octobre, auprès du procureur de Besançon.
Il encourt pour ces faits cinq ans de prison au maximum et 75.000 euros d'amende, a précisé à l'AFP Cédric Logelin, procureur de la République.
Contestation des faits
Le mis en cause, propriétaire d'une exploitation au Russey comptant une trentaine de chevaux, est aussi poursuivi pour "mauvais traitements" sur un autre cheval, une contravention pour laquelle la peine maximale encourue est une amende de 750 euros. Il conteste tous les faits reprochés. Un rapport vétérinaire doit également être rendu ce jeudi 9 octobre, a précisé le magistrat.
L'association de défense des droits des animaux, Stéphane Lamart, évoque des "pattes arrières volontairement entravées, laissant craindre un acte de malveillance d'une cruauté inouïe".
Pour rappel, l'animal âgé de deux ans, qui a été retrouvé en état d'hypothermie samedi 4 octobre, a immédiatement été pris en charge par les services vétérinaires, avant d'être finalement euthanasié dimanche 5 octobre, car il n'était plus en état de vivre.
"Attacher un cheval et le laisser mourir dans un trou est un acte de barbarie absolue. Nous attendons de la justice qu’elle sanctionne sévèrement cet acte indigne", a déclaré, cité dans un communiqué, Stéphane Lamart, président-fondateur de l’association, qui "suivra de près la procédure et se constituera partie civile".