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Fermeture provisoire de la discothèque QG à Besançon: un répit pour les riverains

La Discothèque Le QG à Besançon

La Discothèque Le QG à Besançon - Google Street View

Après plusieurs faits de violence à la sortie de l'établissement, le "QG", discothèque de Besançon (Doubs), est fermé pour un mois sur décision préfectorale. Un peu de répit pour les riverains, qui se disent soulagés.

Selon une information de France 3 Bourgogne-Franche-Comté, le Préfet du Doubs a ordonné la fermeture administrative du QG pour une durée de 30 jours.

Cette décision fait suite aux "nombreux faits de violence qui ont été commis à la sortie de l’établissement de nuit" indique le communiqué du Préfet, Rémi Bastille, ainsi qu’aux "multiples plaintes de riverains pour nuisances. Des troubles à l’ordre public aux abords de cet établissement ont été constatés de façon récurrente par les forces de l’ordre ces derniers mois". L'agression d'un militaire de 26 ans dans la nuit du 8 au 9 novembre a été celle de trop.

Le décès du jeune homme quatre jours plus tard et l'interpellation de deux suspects placés en détention le 11 novembre, ont poussé le Préfet à mettre à exécution cette menace de fermeture brandie depuis... novembre 2022. Pour les habitants, c'est un soulagement, même s'il n'est que provisoire. Une riveraine confie à France 3: "On espère avoir quelques nuits tranquilles".

Les voisins espèrent une fermeture définitive

Une autre habitante témoigne: "Cela fait des années qu'on dit qu'il va y avoir un drame. C'est malheureusement arrivé, c'est vraiment dommage." En juillet 2022, un autre décès avait été à déplorer aux abords de la discothèque, celui d'un jeune homme de 25 ans.

En novembre 2023, un homme de 24 ans s'était volatilisé à proximité du QG. Son corps n'a jamais été retrouvé, probablement emporté dans le Doubs où certains pensent qu'il a chuté. Pour un autre voisin du QG, "un mort par an sous nos fenêtres, dans des conditions très troubles qui plus est, ça commence à faire beaucoup pour une activité récréative de quelques centaines de personnes".

Un peu plus loin, un autre relate une bagarre sous ses fenêtres il y a deux semaines, impliquant "six jeunes à cinq heures du matin". Cette fermeture va donc permettre un peu de répit aux riverains mais de l'avis général, une fermeture "définitive" ou un déménagement "dans un endroit où il y a moins de danger" serait préférable, "sinon il y aura d'autres drames, d'autres victimes", prédit un habitant.

Sabrina Guintini (6Medias)