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Dijon

Un sexagénaire, accusé d'avoir alcoolisé son épouse pour la faire violer, mis en examen à Dijon

Un officier de police (photo d'illustration).

Un officier de police (photo d'illustration). - JULIEN DE ROSA / AFP

Une information judiciaire a été ouverte après une plainte déposée par une femme qui accuse son mari de l'avoir alcoolisée puis violée. Le mis en cause a été présenté à un juge, ce samedi 2 août à Dijon, en vue d'une possible mise en examen.

Un sexagénaire a été présenté à un juge, à Dijon, en vue de sa possible mise en examen pour avoir alcoolisé son épouse, de près de vingt ans sa cadette, et l'avoir violée et fait violer par d'autres hommes, a indiqué le parquet de Dijon, ce samedi 1er août.

Dans un communiqué, le parquet a précisé avoir reçu le témoignage d'un homme, vendredi vers 2h50, disant sortir "d'un rendez-vous libertin à Dijon, au cours duquel une femme lui avait pratiqué une fellation".

"Il émettait des doutes quant à son consentement et son discernement", précise le procureur de la République adjoint, Pascal Labonne-Collin.

Une plainte déposée

Interrogé, le mari, âgé de 62 ans, confirmait le rendez-vous libertin, tandis que son épouse, 44 ans, indiquait "avoir consommé de l'alcool, et ne plus avoir de souvenir de cette nuit".

Interpellé, le mari a été placé en garde à vue, son épouse déposant plainte contre lui. Le sexagénaire a affirmé que ces relations libertines étaient librement consenties par son épouse, selon le parquet, mais il était déféré ce samedi à 16h30 en vue d'une possible mise en examen.

Un placement en détention provisoire requis

Le parquet a ouvert contre lui une information judiciaire pour "viols", "commis par plusieurs personnes, en qualité d'auteur ou de complices, et par le conjoint de la victime", avec la circonstance aggravante "d'administration à la victime, à son insu, de substance afin d'altérer son discernement", précise le communiqué.

Ces faits sont passibles de 20 années de réclusion criminelle, selon le parquet, qui a requis le placement en détention provisoire du mari.

AV avec AFP