Elles ressemblent à des méduses et sont aussi dangereuses: des physalies repérées sur des plages en Charente-Maritime

Le venin de la physalie est dangereux pour l’être humain et peut être responsable de brûlures très douloureuses. (Illustration) - DR / Mairie de Saint-Palais-Sur-Mer
Une espèce peu habituelle à cette latitude. Les plages royannaises et leurs alentours sur la Côte Sauvage (Charente-Maritime) ont observé plusieurs physalies échouées ce lundi 15 septembre. Les autorités locales appellent les plagistes à la plus grande prudence.
De fait, le venin de la physalie est dangereux pour l’être humain et peut être responsable de brûlures très douloureuses, même lorsque les physalies sont mortes.
La mairie de Saint-Palais-Sur-Mer délivre des conseils pour bien repérer cette espèce caractérisée par son flotteur (ou pneumatophore) "une sorte de ballon d’air et d’eau translucide pouvant laisser penser à une poche plastique", ses tentacules "des filaments à la traine de plusieurs mètres de long (de 10 à 50 mètres), extrêmement urticants" et sa couleur bleutée.
Des "brûlures très douloureuses"
Si l'annonce de physalies échouées est si importante localement, c'est parce que ces espèces peuvent être extrêmement dangereuses pour l'homme.
"Le venin de la physalie est dangereux pour l’être humain et peut être responsable de brûlures très douloureuses", prévient la mairie de Saint-Palais-Sur-Mer.
En cas de piqûre, il est nécessaire de retirer, "sans les écraser", les tentacules en contact avec la peau à l’aide d’une pince ou un gant double. Mais prudence, les harpons microscopiques présents sur les tentacules traversent les gants chirurgicaux.
Il est ensuite conseillé d'appliquer de la mousse à raser ou, à défaut, du sable sec, sur la surface piquée pour piéger les tentacules, avant de l'enlever avec un carton rigide, voire le dos d’une carte de crédit en remontant vers le haut du membre.
Enfin, appliquer du froid peut être nécessaire, l'application de pommade, de crème ou de gel étant déconseillée.