"Des retombées significatives": un village de 392 habitants inaugure son troisième parc photovoltaïque en Charente-Maritime

Le parc photovoltaïque de Fontenet 3, en Charente-Maritime. - DR / Page Facebook Mairie de Fontenet
Des panneaux à perte de vue. Voilà plusieurs années que la commune de Fontenet en Charente-Maritime oeuvre à la reconversion de son ancienne base militaire. Érigé en 1936, passé sous pavillon allemand, américain puis français jusqu'à ce que l'armée le quitte en 1996, le terrain fut un temps une zone d'activité économique, propriété du conseil départemental.
Ce jeudi 9 octobre, Fontenet a ouvert un nouveau chapitre à ce terrain en inaugurant son troisième parc photovoltaïque. Sobrement baptisé "Fontenet 3", le projet vient compléter un parc existant et hausse le terrain communal dédié à l'activité à 80 hectares, pour seulement 392 habitants. Une fois en route, le parc devra produire de l'énergie destinée aux trains du réseau SNCF.
Le projet, développé en collaboration entre les sociétés BayWa r.e. avec la Semdas, propriété du groupe Octopus Energy, a été inauguré par Pascal Sagy, maire de Fontenet, également accompagné par la sous-préfète, le député Fabrice Barusseau, des conseillers régionaux et départementaux, mais aussi de la communauté de communes.
"Des retombées financières"
Selon l'annonce officielle, à partir de janvier 2026, l’électricité produite doit alimenter une partie des trains du réseau SNCF. Une action que la commune présente comme "contribuant ainsi à la décarbonation du réseau ferroviaire français", citant Christian Feyssaguet, le directeur territorial des lignes Poitou-Charentes chez SNCF Voyageurs.
Concrètement, le parc photovoltaïque de "Fontenet 3" s'étend sur 42 hectares et dispose d'une capacité de production de 40 MWc. Une fois en route, les trois parcs sont censés produire l'équivalent de la consommation annuelle de plus de 38.000 personnes, précise la municipalité.
Sur site, la commune entend également lier énergie verte et monde agricole puisque plus de 450 moutons vont pâturer pour entretenir les espaces.
Avec ce troisième parc, la commune entend récolter, dès 2026, "des retombées financières significatives, grâce à une partie de l'Ifer (imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux) qui lui sera reversée, contribuant ainsi à renforcer les ressources communales et à soutenir le développement de futurs projets".