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Brest

Grignotée par l’érosion, la presqu’île de Crozon cherche des solutions d’aménagements urbains

La presqu'île de Crozon, dans le Finistère.

La presqu'île de Crozon, dans le Finistère. - SFEPBancourt - Flickr - CC

Des solutions provisoires vont être mises en place par le maire de Crozon (Finistère) afin de tester leur efficacité dans les zones les plus vulnérables à la montée des eaux.

Les côtes bretonnes font face à la montée des eaux et au dérèglement climatique. La presqu’île de Crozon (Finistère) n’en fait pas exception. Patrick Berthelot, le maire de la commune de Crozon, menacée par les inondations et l’érosion de la côte, a décidé de prendre les devants. Appuyé par la préfecture, il a lancé, fin octobre 2024, plusieurs études photographiques et cartographiques qui vont permettre de déterminer les besoins en matière de protection du littoral.

“Nous avons établi des cartes de dangerosité par secteurs dits vulnérables de façon à anticiper l’avenir, pour les 30, 50 ou 100 années à venir”, explique l’élu dans les colonnes du Parisien, mardi 5 novembre. C’est notamment le cas de Postolonnec ou de la route départementale reliant Morgat et Crozon. L’objectif suivant est donc de mettre en place des installations urbaines temporaires sur les zones identifiées. Pour ce faire, une enveloppe de 1,2 million d’euros a été allouée aux tests qui devraient être mis en place fin 2025.

Les stabiplages, des solutions provisoires mises en place dès 2026

Parmi les premières solutions envisagées, le maire de Crozon évoque les stabiplages. “Il s’agit de grands boudins créés par une entreprise finistérienne que l’on place de manière perpendiculaire à la côte pour recréer les sédiments, sable et galets partis depuis des années”, indique Patrick Berthelot au quotidien national.

À certains endroits, ces structures devraient être placées en parallèle pour casser la force de la houle et retarder les dégâts. “Il s’agit d’une solution provisoire qui nous donnera le temps de tester leur efficacité et de trouver le temps de terminer les études”, tempère toutefois l’élu.

Emma Allamand (6Medias)