Finistère: le département annonce 100% de poissons bretons dans les assiettes de ses collégiens

Dans un communiqué publié ce lundi 8 septembre, le conseil départemental du Finistère vise l'objectif de 100% de poissons dans les assiettes des collégiens. Pour ce faire, il annonce une prise en charge pour favoriser cette consommation locale.

Breton jusque dans l'assiette. Alors que la rentrée scolaire a sonné pour les collégiens du Finistère, le département a annoncé ce lundi 8 septembre sa volonté de ne servir dans les assiettes des collégiens que du poisson 100% breton.

Parmi les 18.000 repas servis au travers des restaurants scolaires des 64 collèges publics du territoire, l'organisation entend prendre en charge financièrement une partie de cet investissement.

Tandis que le Finistère est le premier territoire français pour le volume de poissons débarqués, le département souhaite que ses 2,5 millions de repas servis par an soient "un débouché potentiel pour la pêche bretonne".

Une prise en charge de 3 euros par kilo

Afin de remplir cette promesse, le département fixe à chaque collège l’objectif d’acheter 100% de ses besoins en poissons et produits de la mer auprès de mareyeurs bretons.

"Pour cela, et pour tenir compte de la réalité des coûts, il a été décidé une prise en charge un surcoût de 3€ par kilo", annonce le département, qu'il s'agisse de poissons ou d'autres produits de la mer, avec l’appui de partenaires, le Comité des pêches du Finistère et l’Association bretonne des acheteurs de produits de la pêche (ABAPB).

Ce n'est pas la première fois que le département met l'accent sur la consommation de produits de bouche locaux dans les collèges du territoire.

Entre les mois d'avril et de juillet dernier, plusieurs établissements ont mené une expérimentation du poisson 100% breton. Depuis la rentrée scolaire de septembre, elle est désormais généralisée à l'ensemble des collèges.

Selon les chiffres du département, 542 navires de pêche ont leur port d'attache en Finistère et 85% d'entre eux pratiquent la pêche côtière de moins de 4 jours.

Lilian Pouyaud