Champion du monde de pizza, il est obligé de fermer son restaurant

Tout juste gagnant des championnats du monde de pizza en duo, Cyrille Auffret est contraint de fermer les portes de son établissement. Il s'en est expliqué sur sa page Facebook.

Tout juste auréolé d’un titre de champion du monde de pizza en duo avec le chef étoilé Jérôme Gourmelen pour leur pizza à base de pigeonneau et sarrasin, Cyrille Auffret a annoncé une bien mauvaise nouvelle le 16 novembre dernier. Son établissement, situé à Trégunc (Finistère), va devoir fermer ses portes, rapporte Le Parisien.

Le pizzaïolo s’en est expliqué sur sa page Facebook. Pour lui, le coupable est tout trouvé: "Nous le savions déjà depuis un moment que la pizzeria n'était pas en forme à cause de tous nos problèmes avec les distributeurs. Mais aujourd'hui on peut le dire, les distributeurs nous ont tués!" Cyrille Auffret fait référence aux distributeurs automatiques de pizzas.

Depuis 2021, le pizzaïolo avait fait le choix de ce mode de vente, dans plusieurs communes environnantes. Deux fois par jour, il rechargeait les distributeurs avec des pizzas fraîches. Son succès ne lui permettait pas, alors, de contenter tout le monde dans son établissement. Les distributeurs permettaient à chacun de pouvoir avoir droit au bonheur. Finalement, ce ne sera plus le cas.

Des remerciements et des regrets

Avant même de participer aux championnats du monde, Cyrille Auffret savait qu’il devrait fermer les portes de son établissement, quel que soit le résultat. Désormais doit venir le temps de la réflexion. En attendant, le pizzaïolo remercie dans son post Facebook ses nombreux clients.

"J'aurais voulu remercier chacun personnellement pour tous ces bons moments passés ensemble mais je n'ai pas la force, je ne peux m'empêcher de retenir mes larmes en pensant à cette pizzeria et à cette erreur d'avoir voulu se développer par des distributeurs", déplore Cyrille Auffret.

Et de conclure, philosophiquement: "Vivre ce n'est pas attendre que l'orage passe mais apprendre à danser sous la pluie."

Pierre Fougères (6Medias)