Grand Besançon: plus de 60 zones aptes à accueillir des projets d’énergies renouvelables identifiées

Des dizaines de sites ont été définis comme des “zones d’accélération des énergies renouvelables” dans l’agglomération bisontine. Le comité régional de l’énergie doit donner son feu vert avant que des porteurs de projet ne se fassent connaître.

Dans le cadre de la loi d’accélération de la production d’énergies renouvelables (Aper), les communes ont été missionnées pour définir des “zones d’accélération des énergies renouvelables” ou ZAER sur leur territoire. L’objectif est de définir des périmètres ayant un fort potentiel pour accueillir des projets éoliens, photovoltaïques, géothermiques ou hydroélectriques. Si le comité régional de l'énergie donne son feu vert, l’installation de tels projets sera facilitée par les autorités locales. En outre, “elles témoignent auprès des porteurs de projet d'une volonté politique et d'une acceptabilité locale”.

Au niveau de la communauté Grand Besançon Métropole (GBM), 43 communes sur les 68 qui composent l’agglomération ont recensé une ou plusieurs ZAER, rapporte L’Est Républicain, lundi 18 novembre. Au total, une soixantaine de projets ont été répertoriés dans l'agglomération, parmi lesquels trois dans l’éolien, six dans l’hydroélectricité, neuf dans la filière biométhane, huit pour la biomasse, 14 en géothermie et 28 pour le solaire. Parmi les communes, sept d’entre elles ont déposé des projets sur quatre zones.

Quatre ZAER identifiées à Besançon

À Besançon, par exemple, plusieurs ZAER ont été retenues à savoir: un projet de géothermie sur l’ensemble de la Boucle, un parc solaire sur l’ensemble des toitures de la ville et des parkings de plus de 500m². Quatre points du Doubs au potentiel de production hydroélectrique ont été confirmés, note la municipalité.

Pour rappel, ces démarches s’inscrivent dans la volonté de Grand Besançon Métropole de devenir un “territoire à énergie positive” en 2050. Si des ZAER se concrétisent, elles viendront compléter les chantiers qui sont d’ores et déjà lancés, comme celui de la centrale photovoltaïque sur l’ancienne carrière de Chalezeule.

Emma Allamand (6Medias)