Aube: le parc Nigloland se transforme pour Halloween avec 60 tonnes de citrouilles produites localement

Comme chaque année, le parc d'attractions Nigloland, dans l'Aube, arbore des décorations pour Halloween. Les nouveaux décors seront présentés ce samedi 4 octobre. 60 tonnes de citrouilles ont été nécessaires. Elles ont toutes été produites dans des filières locales.

Monstres, sorcières, squelettes... Le parc d'attractions Nigloland, dans l'Aube, se prépare pour Halloween. À partir de ce samedi 4 octobre, comme chaque année à la même période, le lieu se pare de décors spéciaux jusqu'au 11 novembre. Une spécialité annuelle, mise en place en 2002.

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Pour compléter toutes ces décorations, les équipes du parc achètent un très grand stock de citrouilles. La direction tient à se fournir dans des productions locales. "On connaît tous nos producteurs de citrouilles. On se fournit dans un rayon de 40 à 50 kilomètres", a expliqué Jérémy Dieu, le responsable des espaces verts et de la nature du parc, auprès de nos confrères du journal Le Parisien.

Trois producteurs fournissent les 60 tonnes, utilisées jusqu'au 11 novembre par le parc. Deux d'entre eux se trouvent dans l'Aube, à Lirey et Gyé-sur-Seine. Le troisième producteur est basé à Puellemontier, en Haute-Marne, partenaire de l'événement depuis 10 ans.

Les visiteurs peuvent repartir avec des citrouilles

Les citrouilles sont observées de près une fois installées dans les allées du parc. Celles qui commencent à pourrir sont remplacées directement. Des employés ont pour mission de repérer celles qui ne sont plus en bonne forme lors d'une inspection réalisée chaque matin. Dès qu'ils font remonter une anomalie, une autre équipe est chargée de les remplacer immédiatement.

Dans un souci écoresponsable, le parc a développé des méthodes pour recycler les citrouilles utilisées. Les cucurbitacées retirées par les équipes sont transformées en compost. Pour celles qui sont toujours dans les allées à la fin de la période Halloween, elles peuvent être récupérées le dernier jour par les visiteurs. S'il en reste, le parc assure les donner au Secours populaire ou aux écoles hôtelières de la région.

Tanguy Roman Clavelloux