
Détente entre les deux Corées: Pyongyang adopte la même heure que Séoul
Les deux Corées n'étaient plus réglées sur la même heure depuis 2015. Ce changement symbolique entrera en vigueur le 5 mai.
Les deux Corées n'étaient plus réglées sur la même heure depuis 2015. Ce changement symbolique entrera en vigueur le 5 mai.
Va-t-on vers la "dénucléarisation totale" de la péninsule coréenne? C'est ce que laisse entendre le dirigeant nord-coréen en faisant un premier pas, pour l'instant en paroles, dans ce sens.
La date de la rencontre du président américain et du dirigeant nord-coréen pourrait être prochainement connue alors que les négociations se passent pour le mieux, assure Donald Trump.
La détente d'accord, mais avec beaucoup de prudence. Et le problème de la dénucléarisation du Nord ne semble pas en passe d'être réglé.
Les choses sont allées rapidement entre les deux Corées: il a fallu moins de six mois pour que les dirigeants des deux pays acceptent de se rencontrer.
Les leaders nord et sud-coréens se sont entretenus ce vendredi à l'occasion d'un sommet historique entre les deux pays. Un rendez-vous chargé de symboles qui s'est achevé par la promesse de la signature d'un traité de paix avant la fin de l'année.
Le leader nord-coréen Kim Jong Un n'utilise jamais les toilettes publiques lors de ses déplacements à l'étranger et même dans son propre pays. Ceci, pour des raisons de sécurité nationale.
A l'issue d'un sommet historique organisé ce vendredi dans la zone démilitarisée qui sépare les deux Corées, Kim Jong Un et Moon Jae-in ont assuré qu'un traité de paix entre les deux pays serait signé dans le courant de l'année.
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un et le président sud-coréen Moon Jae-in tenaient vendredi un sommet historique après une poignée de main hautement symbolique sur la ligne de démarcation militaire qui divise la péninsule. Une rencontre savamment chorégraphiée qui a toutefois réservé quelques surprises.
Le leader nord-coréen Kim Jong Un a franchi ce vendredi la ligne de démarcation qui sépare son pays de la Corée du Sud afin de rencontrer son homologue Moon Jae-in. Un déplacement sous haute protection.
Depuis son arrivée au pouvoir en décembre 2011, le règne de Kim Jong-un en Corée du Nord déjoue tous les pronostics. En septembre dernier, il faisait trembler Donald Trump avec des essais nucléaires visant les États-Unis. La semaine dernière, il les suspendait. Après la mort de son père, il avait exécuté plusieurs opposants réels ou supposés, mis en place un culte de sa personnalité et une rhétorique belliqueuse. Mais ce vendredi, pour la première fois, Kim Jong-un a accepté de traverser la frontière pour rencontrer son homologue sud-coréen.
Le président sud-coréen Moon Jae-in et le leader nord-coréen Kim Jong-un se sont retrouvés vendredi à Panmunjom, "village de la trêve" situé sur la ligne de démarcation militaire qui divise la péninsule, pour un sommet historique entre les deux pays.
Le chef de l'Otan a annoncé ce jeudi qu'il maintenait les sanctions à l'égard de la Corée du Nord dans l'attente de "changements concrets" après l'annonce de Kim Jong Un sur l'arrêt des essais nucléaires.
Le président américain Donald Trump a exhorté Pyongyang à éliminer tout son arsenal nucléaire lors d'une conférence de presse à la Maison-Blanche avec son homologue Français, ce mardi. Il a précisé ce qu'il entendait exactement avec ses multiples appels à la "dénucléarisation" du régime totalitaire avant un sommet très attendu avec le dirigeant nord-coréen.
Pour l'UE, l'annonce de Pyongyang marque la volonté du régime nord-coréen de "respecter ses obligations internationales".
Alors que la Corée du Nord a annoncé la fin de ses essais nucléaires, beaucoup y voient une stratégie du régime pour obtenir des contreparties économiques lors des prochains sommets avec la Corée du Sud et les États-Unis. Certains rappellent par ailleurs que la fin des tests ne signifie pas la dénucléarisation totale du pays, pourtant exigée par les Américains.
Le dirigeant nord-coréen a annoncé la fin des essais nucléaires estimant que "la mission était remplie". Donald Trump a salué les "progrès" de la Corée du Nord.
Ri-Sol ju, l'épouse du dictateur nord-coréen, a reçu le titre de première dame. Objectif: ressembler à un État normal avant les sommets avec la Corée du Sud et les États-Unis.