En se dotant d'une constitution affirmant les valeurs de l'Islam, sans en faire une religion d'Etat, en garantissant les libertés d'expression et de conscience, la Tunisie a fait le choix du progrès. Mais, n'est-ce pas une perception en trompe l'œil?
Trois ans après la révolution tunisienne, ce vote historique devrait ouvrir la voie à des élections, et parachever la sortie de l'impasse politique provoquée par l'assassinat d'un député de l'opposition, Mohamed Brahmi.
Mehdi Jomaâ a annoncé dimanche soir avoir présenté la composition de son gouvernement d'indépendants au président Moncef Marzouki.
Trois ans après la révolution, ce vote devrait ouvrir la voie à des élections, et parachever la sortie de l'impasse politique provoquée fin juillet par l'assassinat d'un député de l'opposition, Mohamed Brahmi.
Le pays, plongé dans une crise politique, a fêté ce mardi les trois ans de la première révolution du Printemps arabe. Mais sans la nouvelle Constitution promise par ses dirigeants pour ce jour symbolique.
L'Assemblée constituante tunisienne a entamé, ce vendredi, le processus d'adoption du nouveau texte de Constitution, qui devrait être entièrement adopté le 14 janvier.
