SPA: bientôt des familles d’accueil pour ses vieux pensionnaires?

Pour les animaux qui ne trouvent pas de foyer d’adoption, la société protectrice des animaux (SPA) envisage de faire appel à des familles d’accueil, moyennant une rémunération.

Dans les refuges de la société protectrice des animaux (SPA), les pensionnaires restent en moyenne trois mois. Mais certains ne trouvent pas de famille d’adoption, même après de longs mois voire de longues années d’attente. Pour ces laissés-pour-compte, la SPA envisage de proposer à des "familles d'accueil" de s'en occuper, moyennant finances, a annoncé sur France 2, ce vendredi 26 juillet, sa nouvelle présidente Natacha Harry.

Dernière chance pour des animaux "non adoptables"

"L'un des projets que nous avons est de trouver des voies de sortie pour ces animaux car nous ne pratiquons pas l'euthanasie. C'est-à-dire que nous voulons essayer de mettre en place des familles d'accueil", a-t-elle annoncé.

Natacha Harry a précisé que les animaux concernés sont "des animaux qui ne sont plus adoptables" et elle a ajouté que la SPA "accompagnerait financièrement" les familles qui accepteraient de s'en occuper.

"De grosses difficultés" passées

Interrogée sur le fonctionnement de la structure, épinglée par la Cour des comptes dans plusieurs rapports pour sa mauvaise gestion, elle a reconnu "de grosses difficultés" passées.

La SPA, a ajouté la responsable, "a connu trois ans d'administration judiciaire qui a permis de remettre tout cela à plat. Aujourd'hui la nouvelle équipe qui est élue repart sur des bases saines avec une volonté réelle et très sérieuse de mettre beaucoup de clarté dans le fonctionnement de cette grosse structure".

La SPA, qui existe depuis 1845 et emploie 600 salariés accueille plus de 40.000 animaux dans ses refuges et en soigne plus de 90.000 dans ses dispensaires chaque année pour un budget de "40 millions d'euros" alimenté par des donateurs et des adhérents.

S.L. avec AFP