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Afrique du Sud: un couple découvre un serpent particulièrement venimeux dans son sapin de Noël

Gerrie Heyns avec le serpent recueilli chez les Wild.

Gerrie Heyns avec le serpent recueilli chez les Wild. - Gerrie Heyns via Facebook

Vendredi dernier, un couple installé à l'ouest du Cap, en Afrique du Sud, a eu la désagréable surprise de surprendre un boomslang dans les branches du sapin de Noël familial, une espèce locale de serpent particulièrement dangereuse.

Chez Rob et Marcela Wild, ce ne sont pas des aiguilles dont il faut se méfier lorsqu'on approche le sapin de Noël, mais des crocs qui brillent à l'ombre de ses branches.

Non, il ne s'agit pas là d'une scène tirée d'un roman de Stephen King mais du début des embêtements qu'a connu vendredi dernier ce couple britanno-costaricien installé à Robertson, à l'ouest du Cap, en Afrique du Sud, et relayés par le site de CNN mardi. En effet, les époux ont eu la frayeur de surprendre un boomslang, ou "serpent des arbres", une espèce particulièrement venimeuse pour l'être humain, dans l'arbre qu'ils venaient de décorer dans leur salon.

Quelques heures plus tard, ils ont noté que leurs chats scrutaient ardemment l'arbre coupé. Rien de bien étonnant en soi, et les Wild ont d'abord cru qu'une souris était parvenue à grimper. Mais quand leur regard a rejoint ceux des félins, ils se sont détrompés. C'est bien un serpent qu'ils ont trouvé enroulé autour du tronc.

Un "roi des serpents" bien timide

Vite, Rob Wild se tourne vers Google pour identifier la bête: un boomslang, un serpent aussi timide que venimeux dont le poison peut tuer un individu même en petite quantité et qui peut mesurer jusqu'à deux mètres. Le leur, une femelle, toise plutôt autour du 1,5m. "Je me suis dit: 'Bon Dieu, c'est le roi des serpents venimeux'", s'est souvenu Rob Wild auprès de CNN. Le poison du reptile peut en effet provoquer de violentes hémorragies.

Gerrie Heynes, le spécialiste appelé à la rescousse, leur confirme à son arrivée l'espèce à laquelle appartient la bête. Avant ça, il leur a recommandé de ne pas s'approcher... mais de garder le reptile à l'œil. Sur Facebook, où il a posté plusieurs photos de l'événement, Gerrie Heynes a précisé plus tard: "Ces spécimens ne vous mordront que si vous les attrapez, essayez de les toucher, vous approchez trop d'eux en n'arrêtant pas de les déranger. En-dehors de ça, ils fuiront les êtres humains ou essayeront de se cacher au moindre mouvement".

Après l'avoir conservé quelques jours dans un enclos, le spécialiste a relâché le serpent dans la nature dimanche.

Robin Verner
Robin Verner Journaliste BFMTV