Un participant à une rave-party hospitalisé dans un état critique

Un jeune participant à une rave-party a été hospitalisé inconscient dimanche matin dans l'Aude, après avoir consommé des stupéfiants. Son pronostic vital est engagé.

Le jeune homme reste "dans un état critique" lundi, selon la gendarmerie. Âgé d'une vingtaine d'années, un participant à un rave-party, ce week-end dans l'Aude, a été hospitalisé dans un état inconscient dimanche matin, après avoir vraisemblablement consommé des stupéfiants lors de l'événement.

Le pronostic vital du jeune homme, placé en soins intensifs, est engagé. "Apparemment, ils étaient deux ou trois (festivaliers) dans la même situation... Certains ont pu régurgiter des produits stupéfiants qu'ils avaient ingérés mais lui n'aurait pas vomi", a rapporté un porte-parole de la gendarmerie.

Au total, six participants à cette rave-party, qui s'est tenue à Moussoulens (Aude), ont été hospitalisés. Hormis le jeune homme dont l'état reste "stationnaire" ce lundi, les autres personnes hospitalisées sont "hors de danger", a affirmé un porte-parole de la préfecture.

Des quantités "substantielles" de stupéfiants

La rave-party "Manifestival" a réuni près de 6.000 personnes ce week-end, selon les autorités, sur le site d'un ancien aérodrome de Moussoulens situé à 10 km de Carcassonne. La fête techno s'y est installée dès vendredi soir, sans autorisation.

"A 6h45, samedi, il y avait déjà plus de 1.000 véhicules et 6.000 personnes qui squattaient ce terrain mais je n'ai pas eu le plaisir de voir les organisateurs", a déploré le maire de la commune, Jacques Carriqui.

Selon les autorités, la rave-party s'est cependant "plutôt bien passée", notamment en raison de la présence d'un escadron de gendarmes mobiles et d'unités locales. Des "quantités substantielles de produits stupéfiants" étaient cependant présentes lors de la fête, selon le porte-parole de la gendarmerie. "On a (…) dressé une vingtaine de procès-verbaux pour infraction à la législation sur les stupéfiants. On a aussi sanctionné des alcoolémies et infractions routières", a-t-il ajouté.

V.P. avec AFP