Travail du dimanche: les Français sont pour

Les magasins Castorama et Leroy-Merlin ont été interdits d'ouverture dominicale par la justice. - -
A la veille d'un week-end qui risque de voir à nouveau des enseignes braver l'interdiction d'ouvrir leurs magasins, trois sondages ont été réalisés sur le travail dominical. Et tous tendent à prouver que les Français approuvent l'ouverture des commerces le dimanche.
66% disent "approuver" les magasins ayant "décidé d'ouvrir le dimanche malgré l'interdiction de justice", contre 33% d'avis contraire, selon le sondage Tilder-LCI-OpinionWay. Les électeurs de Nicolas Sarkozy au second tour de la dernière élection présidentielle sont 80% à saluer la fronde, une proportion qui tombe à 53% chez ceux ayant voté François Hollande.
A la question "le gouvernement devrait-il laisser les magasins de bricolage qui le souhaitent ouvrir le dimanche?", huit Français sur dix (80%) ont répondu positivement, selon un autre sondage CSA-Les Echos-Institut Montaigne, également paru jeudi. Cette proportion augmente un peu plus chez les jeunes de 18 à 24 ans (86%), les employés (88%) et les salariés du privé (84%).
Enfin, 69% des sondés d'une enquête exclusive Ifop pour Metronews publiée vendredi, sont favorables à l'ouverture des magasins le dimanche. Un chiffre qui grimpe à 82% dans l'agglomération parisienne pour 66% dans les agglomérations de province. 72% des personnes interrogées plaident pour un assouplissement de la législation concernant l'ouverture des magasins le dimanche. Et 71% des Français se disent prêts à travailler le dimanche, à condition que cette journée soit mieux rétribuée qu'un jour de semaine.
Le sondage Tilder-LCI-OpinionWay a été réalisé en ligne les 2 et 3 octobre auprès d'un échantillon de 933 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Celui de CSA-Les Echos-Institut Montaigne a été réalisé par téléphone les 1er et 2 octobre auprès de 1.008 personnes. Enfin, celui de l'Ifop-Metronews a été réalisé en ligne du 1er au 3 octobre auprès d'un échantillon de 990 personnes.