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Société

Strasbourg: la police raconte en direct sur Twitter ses interventions

La Police nationale de Strasbourg a commenté mardi en direct sur Twitter ses interventions.

La Police nationale de Strasbourg a commenté mardi en direct sur Twitter ses interventions. - Capture d'écran Twitter @PNationale67

Opération séduction sur Twitter. La Police nationale de Strasbourg a commenté mardi en direct sur le réseau social l'après-midi d'une de ses patrouilles.

Ils ont raconté leur travail sur Twitter. Une patrouille de la police nationale s'est livrée mardi pendant quelques heures à Strasbourg à un compte-rendu en direct de sa mission sur le terrain.

Par tweets successifs agrémentés de photos (voir ci-dessous), un policier a ainsi tenu mardi après-midi la chronique en temps réel d'une patrouille en voiture, aux côtés d'"Orlane, brigadier de police" et de "Xavier, gardien de la paix".

"La tension est à son comble"

Contrôle du port de la ceinture, fouille d'un véhicule à l'abandon signalé comme volé, recherche d'un scooter faisant un "rodéo"... Les policiers n'ont pas eu grand chose de spectaculaire à livrer aux "followers" du compte Twitter @PNationale67, ouvert depuis plusieurs mois par la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP).

Un appel radio a tout de même pimenté leur après-midi: "On annonce un vol d'accessoires sur véhicule en cours", "Gyrophare deux tons on y va!". "Un individu en fuite! La tension est à son comble", peut-on lire ensuite dans le défilé des tweets, avant le dénouement: "Individu interpellé" par des collègues.

Renouveler l'expérience

Sur un réseau social, "les gens nous voient autrement, ils s'autorisent à nous voir autrement, c'est un vecteur de communication chronophage mais très sympa", estime Joël Irion, responsable de la communication de la DDSP du Bas-Rhin et à l'origine du "live-tweet" de mardi.

"La journée a été plutôt calme, mais cela m'a permis de répondre pendant la patrouille aux nombreuses questions" posées par les "twittos", s'est-il réjoui, soulignant que le compte Twitter de la police du Bas-Rhin avait gagné plus de 100 abonnés mardi, portant à plus de 1.600 son score de "followers". "Premier surpris" par cet accueil, le policier n'exclut pas de renouveler l'expérience lors de prochaines patrouilles.

Après la police nationale, cinq DDSP (Loire-Atlantique, Ille-et-Vilaine, Pas-de-Calais, Alpes-Maritimes et Bas-Rhin) ont ouvert des comptes Twitter depuis décembre. L'objectif est notamment de diffuser des messages de prévention, des appels à témoins, mais aussi de mettre en valeur le travail de la police.

M. K. avec AFP