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Revivez le direct de Bourdin & Co du 2 juillet

De 7h à 9h suivez en direct la matinale de Jean-Jacques Bourdin sur RMC.fr

De 7h à 9h suivez en direct la matinale de Jean-Jacques Bourdin sur RMC.fr - -

Ce mardi sur RMC, le député PS Thierry Mandon a reconnu que le gouvernement n'avait « plus de marge de manœuvre » pour le budget 2014 et appelle à ne pas augmenter les impôts. Le sénateur Jean-Vincent Placé a jugé les méthodes du gouvernement « hypocrites » sur la PMA et la fin de vie, alors que Jean-Claude Ameisen a annoncé le report du débat sur la PMA.

Invités, témoignages, débats... retrouvez ici tous les moments forts de Bourdin & Co ce mardi sur RMC :

9h : Merci à tous d’avoir suivi le live de Bourdin & Co ce matin, n’hésitez pas à poursuivre les débats en réagissant ci-dessous ! Rendez-vous demain dès 7h !

A 8h35, Jean-Jacques Bourdin reçoit Pierre Moscovici. Le ministre de l’Economie et des Finances doit trouver 14 milliards d’euros d’économies en 2014 sans nouvelle hausse d’impôt, alors que se prépare le budget pour l’année prochaine.

8h25 : Le parti pris d’Hervé Gattegno - Pour 2017, Fillon ne compte plus que... sur les juges

Jean-Vincent Placé, président du groupe écologiste au Sénat

Pour le sénateur EELV Jean-Vincent Placé, la baisse du budget de l'Écologie de 7% en 2014 « est un signal désastreux vis-à-vis de la politique environnementale ». « Nous avons trois lignes rouges : les gaz de schiste, la transition énergétique avec en particulier la fermeture de Fessenheim et la fiscalité écologique ». Il affirme toutefois être convaincu que la fiscalité écologique sera bien présente dans le budget 2014 et invite François Hollande à ne pas froisser ses « derniers alliés ».

Sur le report des Etats généraux sur la PMA, annoncé sur RMC par Jean-Claude Ameisen, président du Comité consultatif national d'éthique

8h23 - Jean-Vincent Placé : « C'est la façon de gouverner du gouvernement, c'est lamentable. Quand ça arrange, on fait un rapport type Gallois, décidé en 12 heures sans concertation avec les crédits d’impôt. Dès qu’il s’agit d’enterrer la PMA ou le droit à mourir dans la dignité, on fait un rapport du Comité consultatif national d’éthique. Ce n’est pas bien de faire enterrer ces projets par d’autres, c'est hypocrite ».

Espionnage américain : les protestations de la France sont-elles sérieuses ?

8h22 - Jean-Vincent Placé : « Elles le semblent. Je suis aussi content que la Chancellerie allemande ait lourdement protesté. Nous avons déjà protesté contre l’ouverture, opaque, des négociations sur un accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l’Europe. On ne discute pas avec un partenaire qui veut du bien, mais un pays qui nous espionne, nous demandons la suspension immédiate de ces négociations ».

L’asile politique d'Edward Snowden en france ? 

8h20 - Jean-Vincent Placé : « Oui, c’est une initiative que devrait prendre la France, c’est un lanceur d’alerte rare dans le monde, ce n’est pas un petit geste. Heureusement qu’il y a des gens qui ont la capacité de s’extirper d’un mode de pensée où on devrait être fidèle aux Etats-Unis, dans le secret. Je crois qu’il est dans le bien, il a fait quelque chose de très courageux qui va lui peser toute sa vie. Il me semble que notre beau pays qui a été le premier à porter les idées de Droit de l’Homme devrait faire ce geste ».

8h17 - Jean-Vincent Placé : « Il faut des mesures compensatoires pour les bas revenus. Si vous avez deux maisons et trois 4x4, je ne peux pas vous dire que ça n’alourdira pas vos impôts. C’est aussi le but, la redistribution ».

La fiscalité écologique, c’est quoi ?

8h15 - Jean-Vincent Placé : « C’est faire en sorte de taxer ce qui pollue, nuit au climat, émet des gaz à effet de serre : l’électricité, le fioul, l’élevage dans certaines conditions. L’idée est de compenser par des investissements utiles au développement économique : énergies renouvelables, solaire, isolation, maitrise de l’énergie, transports collectifs, agriculture biologique ».

Delphine Batho souhaite que le budget de l’Ecologie ne soit pas une variable d’ajustement

8h13 - Jean-Vincent Placé : « C’est bien d’être lucide. Il y a un outil, c’est la fiscalité écologique, pour permettre d’autres comportements. On a de beaux dossiers devant nous, j’ai toujours dit que Delphine Batho était quelqu’un d’intelligent ».

Didier Billion, directeur adjoint de l’Iris

En Egypte, l’armée a donné 48 heures aux partis politiques pour trouver une sortie à la crise, sans quoi elle proposera son propre plan. Alors que cinq ministres ont déjà démission hier lundi, l’armée met ainsi la pression sur le président Morsi et se range du côté des manifestants. Pour Didier Billion de l’Iris (Institut de relations internationales et stratégiques), l’armée a peur que ça dégénère face à la situation économique catastrophique : une inflation de 10 à 15%, et une croissance atone.

L’armée applaudie par la population

7h57 - Didier Billion : « Nous sommes dans un processus révolutionnaire depuis deux ans qui va continuer encore des mois, probablement des années. Nous sommes à une acmé de la crise, ça va se calmer, mais ce n’est pas fini ».

7h55 - Didier Billion : « Il y a deux aspects : les conditions économiques, et le ras-le-bol des Frères musulmans, qui occupent le pouvoir. Cette volonté du monopole du pouvoir n’est pas acceptée par les Egyptiens qui ont chassé Moubarak pour les mêmes raisons. L’armée n’est pas fondamentalement opposée aux Frères musulmans. L’armée joue un jeu complexe, chacun sait jusqu’où ne pas aller. Les militaires égyptiens ont un rôle économique essentiel, ils sont plus intéressés par leurs intérêts financiers que par la défense du pays. C’est pour ça qu’ils craignent le désordre ».

7h54 - Didier Billion : « Quand le président Morsi a été élu, une partie des manifestants exigeaient le retour du pouvoir au civil. Aujourd’hui, ce sont les mêmes qui demandent à l’armée de les débarrasser du président Morsi. Ce sont les plus importantes manifestations que l’Egypte n’a jamais connu, plus qu’il y a deux ans pour la chute de Moubarak. Ça exprime l’exaspération de la population égyptienne ».

Professeur Jean-Claude Ameisen, président du Comité consultatif national d’éthique

François Hollande a annoncé lundi l’ouverture d’un débat public sur l’accompagnement de la fin de vie, l’un de ses engagements de campagne, pour un projet de loi d’ici la fin de l’année. Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) s’est prononcé contre toute légalisation de l’euthanasie ou du suicide assisté et propose la « sédation profonde » pour qu’une personne en fin de vie puisse être endormie jusqu’à son décès. Les volontés du patient seraient en revanche considérées comme des directives, et non plus comme de simples souhaits.

Sur la PMA

7h50 - Jean-Claude Ameisen : « On reporte les Etats-généraux sur la PMA à début 2014, car on ne peut pas faire des Etats-généraux sur tout en même temps, nous avons déjà ceux sur la fin de vie ».

7h48 - Jean-Claude Ameisen : « Là où nous ne sommes pas unanimes, c’est sur la question d’un geste du médecin, l’administration d’un produit pour donner ou accélérer la mort, ou une assistance au suicide. Une minorité du comité y est favorable, une majorité pense qu'il ne faut pas changer les choses. Ça mérite un débat public pour que la société puisse réfléchir. Mais il y a une unanimité sur les autres recommandations ».

Si un patient demande à ce qu’on mette fin à sa vie ?

7h42 - Jean-Claude Ameisen : « Cette demande existe sous forme d’arrêt d’un traitement. Une personne peut demander un arrêt du traitement, de l’alimentation et de l’hydratation, nous demandons qu’elle puisse aussi demander à être endormie ».

Sur la « sédation profonde »

7h46 - Jean-Claude Ameisen : « D’abord, on insiste sur l’application de la loi Leonetti. Ça fait 14 ans qu’on a droit à un accès aux soins palliatifs, ce n’est toujours pas assez développé. Il faut aussi les développer à domicile, seulement un quart des Français finit sa vie à domicile. On demande une application réelle de la loi, et un changement : le droit d’être endormi en fin de vie jusqu'à son décèsLes directives de la personne sont considérées comme des souhaits, nous demandons que si elles ont été rédigées avec un médecin, elles soient obligatoires. Si elles font leur choix, il doit être respecté ».

7h45 - Jean-Claude Ameisen : « On nous demande un débat public sur la fin de vie, donc on reportera les débats sur la PMA à début 2014, au premier trimestre »

7h25 : C'est l'heure des Coulisses de la politique, la chronique de Jean-François Achilli : Tapie contre les élites

Thierry Mandon, député (PS) de l’Essonne

Le Débat d'orientation des finances publiques est organisé ce mardi à l'Assemblée nationale, l’occasion pour le gouvernement de défendre la rigueur qui se profile dans le Budget 2014. Thierry Mandon estime que la France n’a plus de marge de manœuvre et que la priorité est maintenant aux économies. Par ailleurs, dans un rapport sur la simplification, il propose de supprimer 80% des coûts des entreprises liés à la complexité administrative d’ici 2016.

Faut-il une grande réforme fiscale ?

7h19 - Thierry Mandon : « Il ne faut pas que ce soit une grande augmentation pour tout le monde. Il faut être prudent, c’est une très bonne piste, mais il faut travailler sérieusement avant ».

Sur les difficultés administratives avant d'ouvrir un magasin

7h18 - Thierry Mandon : « C’est surréaliste. Il faut quatre ans de procédure en France, moins de deux ans à l’étranger. On propose que quand vous recevez votre permis de construire, vous avez tout en même temps, les mesures anti-incendie, l’accès handicapé, etc... ».

Sur la simplification administrative pour les chefs d’entreprise

7h16 - Thierry Mandon : « Les PME sont la cible prioritaire. Pour l’accès aux marchés publics, c’est kafkaïen, si vous oubliez une pièce administrative, c’est refusé. On propose de pouvoir rattraper ça. Si l'entreprise a un contrôle fiscal, elle ne sait pas à qui s’adresser, le fisc n’a pas de délai pour lui répondre. On propose un interlocuteur unique, la possibilité de dialoguer avec le fisc par Internet, et un délai obligatoire. Nous sommes en 2013 ! »

Sur la dette

7h15 - Thierry Mandon : « Tous les ans, depuis 15 ans, on emprunte pour le budget de l’Etat, les budgets sociaux. Le remboursement de la dette, c’est deux fois le budget de justice. Des efforts sont possibles ».

7h14 - Thierry Mandon : « En 2015, il faudra faire un effort du même niveau, 14 à 15 milliards d’euros. Avant de limiter les salaires des fonctionnaires, d’autres réformes doivent suivre. L’informatique d’Etat est une gabegie, chaque ministère a son service, parfois non compatibles entre eux. Parfois, il faut rentrer les mêmes données dans trois logiciels différents du même ministère, qui ne communiquent pas entre eux, ce sont des postes qu’on peut économiser. Ces réformes payeront dans un an, deux ans, trois ans ».

7h12 - Thierry Mandon : « En terme de dépenses publiques, nous sommes le deuxième pays au monde, il n’y a que le Danemark devant nous, et nous sommes recordmen d’Europe. Le montant global des impôts doit être une ligne rouge absolue. Il faut faire des économies, c’est la seule voie possible. Pas seulement du rabot, mais des réformes structurelles ».

Mathias Chaillot avec Jean-Jacques Bourdin