Revivez le direct de Bourdin & Co du 19 juillet

Suivez Bourdin & Co avec Fabien Crombé de 7h à 9h sur RMC.fr - -
Invités, témoignages, débats... retrouvez ici tous les moments forts de Bourdin & Co ce vendredi sur RMC :
9h : Merci à tous d’avoir suivi le live de Bourdin & Co ce matin, n’hésitez pas à poursuivre les débats en réagissant ci-dessous ! Rendez-vous ou lundi dès 7h !
A 8h35, Alain Marschall reçoit Florian Phillipot, le vice-président du FN, qui réagit aux accusations de conflit d’intérêt concernant Marine Le Pen : la présidente du parti salarie en effet son compagnon Louis Aliot comme assistant parlementaire.
8h25, c'est l'heure du parti pris d'Eric Brunet
Sylvie Goy-Chavent, sénatrice UDI de l'Ain
Après le scandale de la viande de cheval, la commission sénatoriale sur la viande, dont Sylvie Goy-Chavent est rapporteur, a remis son rapport. Elle préconise entre autre du mode d’abattage pour expliquer s’il y a eu étourdissement ou non de la bête. Il s’agit selon elle du meilleur moyen d’éviter la stigmatisation et de lutter contre la fraude. En parallèle, elle demande un étiquetage strict de l’origine de la viande.
8h17 - Sylvie Goy-Chavent : « Le passage de la vie à la mort d’un animal doit être le plus bref et le moins douloureux possible. Un bovin peut mettre jusqu’à 14 minutes pour perdre conscience après un égorgement. Et il y a des enjeux financiers importants ».
8h16 - Sylvie Goy-Chavent : « Je pense que les Français ont le droit de savoir ce qu’ils mettent dans leur assiette. Nous avons auditionné des scientifiques, des vétérinaires, tous sont d’accord pour dire que l’abatage sans étourdissement est plus douloureux ».
8h14 - Sylvie Goy-Chavent : « Il y a des moyens de trouver des mots ou un logo non stigmatisant, nous insistons sur ce point. Mais ça nous paraît important de participer à la restauration de la confiance. Les mots ne sont pas encore trouvés ».
8h13 - Sylvie Goy-Chavent : « La transparence sur les produits est extrêmement importante. Nous pensons qu’il faut mettre le pays d’origine, et le mode d’abattage ».
Jean Louis Schilansky, président du comité Energie du Medef
Au dernier moment, jeudi, le patronat a menacé de ne pas signer la synthèse du débat sur la transition énergétique, qui prévoit de diviser par deux la consommation énergétique d’ici 2050. Le Medef a demandé à ce que les « recommandations » soient remplacées par des « enjeux principaux » et refuse toute remise en cause du modèle français, fondé sur le nucléaire, appelle à l’exploitation du gaz de schiste et dénonce les objectifs jugés trop ambitieux. Jean Louis Schilansky, président du comité Energie du Medef et président de l’Union française des industries pétrolières, l’UFIP estime que le terme « enjeu » engage moins le patronat.
7h47 - Jean Louis Schilansky : « Qu’on fasse des investissements dans l’isolation, bien sûr, mais il faut avoir les moyens de le faire et avoir un retour ».
7h46 - Jean Louis Schilansky : « Il y a un autre élément qui nous gêne beaucoup : le texte parle de moyens de financement considérables, entre 500 et 1000 milliards d’euros. Il ne faut pas avoir des objectifs utopiques. Il faut avoir une approche réaliste, et y aller vraiment ».
7h44 - Jean Louis Schilansky : « Toutes les entreprises sont représentées dans les délégations du Medef. On est tout à fait pour l’éolien par exemple, mais on dit que 40%, ce n’est pas possible ».
Sur le gaz de schiste
7h42 - Jean Louis Schilansky : « Il s’agit de savoir si on veut importer ou produire localement le gaz et le pétrole ».
Sur le diesel
7h43 - Jean Louis Schilansky : « On est tout à fait d’accord pour augmenter la taxe sur le diesel. On n’a pas une position de pétroliers ».
7h42 - Jean Louis Schilansky : « Comment avoir de l’emploi et de la croissance si on divise par deux la consommation d’énergie ? Ce n’est pas possible. Il faut faire des économies d’énergie qui ont un sens économique ».
Sur le revirement du Medef, d’abord opposé, puis qui a soutenu le texte après des modifications
7h42 - Jean Louis Schilansky : « Nous avons dit tout au long du débat qu’il y avait des choses où nous n’étions pas d’accord. A la fin, il a fallu dire que ce n’était pas une position de consensus ».
7h25, c'est l'heure des coulisses de la politique, avec Véronique Jacquier : L'été pourri du président
Gérard Onesta, ancien vice-président du Parlement européen
Chaque mois, la députée européenne Marine Le Pen verse 5000 euros brut à Louis Aliot, son compagnon, pour son travail d’assistant parlementaire à mi-temps depuis 2004, avec l’enveloppe qui lui est fournie par Bruxelles pour la rémunération des assistants. Pas de conflit d’intérêts, selon le FN, puisqu’ils ne sont pas mariés. Marine Le Pen veut porter plainte contre Mediapart, qui a dévoilé l’affaire. Le règlement européen interdit de « financer les contrats permettant l'emploi [...] des conjoints des députés ou de leurs partenaires stables non matrimoniaux ». Pour le vice-président vert de la région Midi-Pyrénées et ancien vice-président du Parlement européen Gérard Onesta, qui a participé à l'écriture du règlement, la règle est donc claire.
Sur le fait que ce genre de pratiques se fassent en France
7h16 - Gérard Onesta : « C’est assez moche. En Allemagne, vous ne pouvez pas avoir comme stagiaire votre arrière petite-cousine, et la France, c’est un sport national pour les parlementaires de choisir comme collaboratrice leur femme ou leur frère. Dans le règlement européen, tout dépend de comment on définit le conjoint. C’est là où Marine Le Pen joue avec l’éthique, mais l’éthique n’a jamais été un sport national au FN ».
7h14 - Gérard Onesta : « Quand on écrit un règlement européen, on fait attention à 28 situations nationales. Il était difficile d’avoir une liste exhaustive de partenariats de vie en Europe. On s’en est remis à l’éthique des parlementaires et aux règles nationales ».
7h12 - Gérard Onesta : « C’était la situation qu’on voulait éviter : que l’argent du parlement européen ne tombe pas dans le cercle familial. Je n’ai pas l’impression que monsieur Aliot consacre l’essentiel de son temps à faire ce travail, en tout cas pas pour 5 000 euros par mois ».
Il est 7 heures, suivez en direct jusqu'à 9h l'émission Bourdin & Co présentée par Fabien Crombé.