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Société

RER B: trafic très perturbé, la moité des trains circule 

Le trafic risque d'être très perturbé, ce jeudi, sur la ligne du RER B à la suite d'un appel à la grève.

Le trafic risque d'être très perturbé, ce jeudi, sur la ligne du RER B à la suite d'un appel à la grève. - Bertrand Guay - AFP

Quatre syndicats ont lancé un appel à la grève, jeudi, pour protester contre le mode de management à la RATP. Un train sur deux est prévu aux heures de pointe, un sur quatre le reste du temps. Tout ce qu'il faut savoir.

Il faut s'armer de patience. Le trafic était très perturbé jeudi sur la ligne B du RER avec seulement la moitié des trains circulant en raison d'un appel à la grève déposé jusqu'à vendredi matin par quatre syndicats pour protester contre les "méthodes de management".

Les prévisions de trafic de la RATP, prévenait qu'il n'y aurait qu'un train sur deux entre Gare du Nord et Saint-Rémy-lès-Chevreuse/Robinson aux heures de pointe (de 6h30 à 10h et de 16h30 à 21h00) et un train par heure aux heures creuses.

Un changement de train sera nécessaire à Gare du Nord, précise la RATP.

La portion nord également touchée

Le mouvement de grève des agents RATP aura également des répercussions sur la portion nord du RER B, gérée par la SNCF.

Le préavis déposé par la CGT, l'Unsa, SUD et FO, démarre jeudi à 4h30 et court jusqu'à vendredi 6h30.

Les quatre organisations dénoncent des "méthodes de management qui ne rendent pas un collectif de travail serein" et "une politique du chiffre" liée au contrat entre le Syndicat des transports d'Ile-de-France (STIF) et les opérateurs qui engendrent "risques psychosociaux" et "souffrances au travail".

Une situation humaine inquiétante

Elles font état d'une "situation humaine inquiétante" à la régie, "qui au regard du métier exercé impacte dangereusement la sécurité ferroviaire".

De plus en plus, "les conducteurs doivent tout justifier à la minute près. On en arrive à gérer les trains avec des graphiques et des camemberts, et on en oublie le facteur humain", a expliqué Laurent Gallois (Unsa-Ratp). Selon lui, des alertes lancées en janvier lors d'un Comité d'hygiène et de sécurité extraordinaire n'ont pas entraîné de réaction.

Jé. M., avec AFP