Nantes : le père de famille prêt à descendre de la grue

Le père retranché depuis vendredi au sommet d'une grue et en grève de la faim depuis samedi s'est dit prêt à descendre après la rencontre entre Christiane Taubira et des associations, prévue à 15h lundi.

Le père de famille retranché au sommet d'une grue depuis vendredi dernier pour réclamer le rétablissement de son droit de visite sur son fils s'est dit prêt lundi matin à quitter son "poste" après la réunion d'associations familiales avec la ministre de la Justice Christiane Taubira.

"Je vais descendre après la réunion de Mme Taubira avec les associations" de défense des droits des pères, sauf si vraiment il y avait des imprévus pour d'autres raisons", a expliqué Serge Charnay, 42 ans, à la presse. Une réunion prévue à la Chancellerie à 15 h ce lundi.

"Aucun regret"

Du haut de sa grue, Serge Charnay a indiqué qu'il souhaitait "prendre contact" avec son avocat, "étudier les propositions de logement et aussi juridiques qui m'ont été faites", tout en soulignant qu'il se méfiait "du fonctionnement de l'enceinte judiciaire et des magistrats".

Commentant la soustraction d'enfant pour laquelle il a été condamné par la justice à ne plus voir son fils, Serge Charnay a indiqué "ne pas du tout regretter" d'avoir emmené son fils "l'année dernière deux mois en Ardèche, car sinon je ne l'aurais pas vu".

Dans un communiqué adressé dimanche à la presse et révélant une série d'éléments graves attribués au père, l'avocate de la mère de l'enfant, né en 2006, a fait état de deux soustractions d'enfant -l'une de 15 jours en 2010 et une seconde de deux mois et demi en 2011- ainsi que de propos menaçants de Serge Charnay à l'égard de la mère de son fils.