Montpellier: 200 manifestants anti-migrants répondent à l'appel de Pegida

Environ 200 personnes représentant une dizaine d'organisations ont répondu samedi après-midi à Montpellier à l'appel du mouvement d'extrême droite allemand Pegida à manifester contre les migrants.
Les manifestants se sont rassemblés devant la préfecture de l'Hérault, derrière des bannières tricolores mais aussi occitanes et catalanes, et des slogans tels que "Ils ne sont pas réfugiés, ils sont illégaux", "Non au grand remplacement, Non au changement de peuple, Nous sommes le peuple". "Attentats au Bataclan, enfer à Calais, Viols à Cologne, Sauvons notre pays, Révoltez-vous!", "Un futur pour nos enfants, stop au génocide blanc!", pouvait-on encore lire sur des banderoles. "Nous refusons la destruction de notre identité par l'invasion de notre terre. L'idée de français de souche est une réalité, le début d'une reconquête. Il est temps de dire 'stop'.
"Sauver notre pays"
Vous le faites aujourd'hui en bravant le quand dira-t-on", a déclaré Philippe Gibelin, président de l'association Nationalité Citoyenneté Identité (NCI), sous les applaudissements. La Ligue du Midi, présidée par Richard Roudier, était l'organisatrice de ce rassemblement statique (sans défilé), autorisé par la préfecture de l'Hérault.
"Notre ambition est de sauver notre pays, qui part à la dérive, a déclaré M. Roudier. Nous luttons contre les migrants, l'immigration, l'islamisation de notre pays". Le collectif anti-fasciste de l'Hérault était positionné à une centaine de mètres de là pour distribuer des tracts d'opposition à la manifestation de Pegida, et maintenu à distance par un cordon de CRS. Il n'y a pas eu d'incident, a constaté un correspondant de l'AFP. Pegida, "Patriotes européens contre l'islamisation de l'Occident", mouvement d'extrême droite né en Allemagne à l'automne 2014, a appelé le 23 janvier à manifester dans plusieurs pays d'Europe ce samedi.