Les pompiers de Seine-et-Marne en grève depuis fin juin

Les pompiers réclament notamment une revalorisation de leur prime de feu et une augmentation des effectifs.

Les pompiers de Seine-et-Marne sont en grève depuis le 26 juin. Ils réclament notamment une revalorisation de leur prime de feu (l'équivalent d'une prime de risque, NDLR) et une augmentation des effectifs. 

"En Seine-et-Marne, il nous manque énormément de sapeurs-pompiers: il faudrait environ cent personnes de plus chaque jour", explique sur BFM Paris le lieutenant Antoine Fenoll, chef de la caserne d'intervention de Vulaines-sur-Seine.

Le pompier déplore par ailleurs que cette baisse des effectifs ait lieu dans un climat de hausse des agressions. "Nous avons du mal à avoir des chiffres précis mais nous savons que c'est une augmentation constante", affirme-t-il. 

112,5 millions d'euros investis par le Département

Dans un communiqué diffusé par le Département de Seine-et-Marne le 25 juin dernier, ce dernier annonce investir 112,5 millions d'euros pour renouveler, entre autres, l’équipement des pompiers(protections individuelles, matériel roulant). Par ailleurs, elle promet le recrutement d'au moins 108 sapeurs-pompiers professionnels en 2019 et 2020. 

Enfin, elle annonce la création d'un centre département d'appels d'urgence pour "assurer ainsi une meilleure complémentarité entre le Sdis et le Samu."

Une revalorisation de la prime du feu

Dans le viseur des pompiers grévistes: une revalorisation de la prime du feu de 17% actuellement à 28%. "La prime de feu n’a pas été valorisée depuis près de 30 ans", rappelle e lieutenant Antoine Fenoll. "Pourtant, les risques que nous rencontrons sur le terrain ne sont plus les mêmes et, du fait de la baisse des effectifs, notre activité augmente."

Cyrielle Cabot