Le tueur présumé des disparues de Perpignan a-t-il sévi dans l'Aisne?

Sophie Borca, à gauche, et Christel Oudin, à droite, ont été retrouvées mortes entre 1985 et 1986 près de l'A26. - BFMTV.com
Jacques R., magasinier de 54 ans, dort depuis le xx octobre derrière les barreaux, dans l'attente de son procès. L'homme est mis en examen pour xxx après avoir confessé l'assassinat de Mokhtaria Chaïb, l'une des jeunes femmes mortes que l'on a surnommé "les disparues de Perpignan".
Son profil a interpellé Me Corinne Herrmann, spécialiste des "cold cases", ces affaires jamais résolues. Cette avocate s'occupe notamment des familles de Sophie Borca, 16 ans, et Christel Oudin, 13 ans, deux adolescentes retrouvées morte dans l'Aisne entre 1985 et 1986, et dont les affaires en sont toujours au stade de l'instruction. On les surnomme "les disparues de l'A26", du nom de l'autoroute de laquelle on a retrouvé leurs corps.
Dans les colonnes du Parisien, l'avocate s'en explique. "Il est impossible de faire l'impasse sur ce suspect. Il avait 25 ans quand ces jeunes filles ont été tuées. Cet homme a vécu dans le département voisin de la Somme à l'époque des faits (...) Il est légitime de s'intéresser à son parcours pour étudier s'il peut s'agir d'une piste." Elle s'apprête à faire la demande de rapprochement auprès du juge d'instruction en charge de l'affaire des disparues de l'A26.
Retour sur les faits. Le 31 mai 1986, Sophie, 16 ans, blonde aux cheveux courts, sort du lycée, à Saint-Quentin. Elle doit prendre le bus