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"Le meilleur concept pour les mamans": le carton des fêtes réservées exclusivement aux femmes

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Un concept de soirées réservées aux femmes, à destination d'un public âgé de 20 à 60 ans, se développe en France après avoir rencontré un franc succès ailleurs en Europe. "Ne pas se faire draguer toutes les cinq minutes, c'est plus agréable", témoigne une participante.

Lumière tamisée, lasers mauves et décibels. À Paris, BFMTV a pu participer à une soirée "Diva" ce mardi 8 avril au soir. Des fêtes à festination des mères, des travailleuses, ou tout simplement: toutes celles qui souhaitent profiter d'heures de danse dans une ambiance légère et festive.

"C'est le meilleur concept pour les mamans, pour les femmes. C'est rapide et efficace!", témoigne une participante.

"C'est top, j'adore le décalage", commente une autre, avec, derrière elle, 350 femmes âgées de 20 à 60 ans dansant au rythme d'I Gotta Feeling des Black Eyed Peas. "Je sors de garde, je suis rentrée, je me suis douchée et me voilà", s'amuse Jennifer, une chirurgienne.

Un verre de vin blanc ou de champagne à la main, les fêtardes chantent et se défoulent au son des classiques de Céline Dion ou Femme Like U de K. Maro. Si l'ambiance peut laisser croire que les esprits sont détendus par l'heure tardive, il n'est en vérité que... 21 heures. Un "after work au féminin" de 19 heures à 22 heures maximum.

"Ça n'existait pas en France"

Autre point positif pour les danseuses: ne pas souffrir du regard des autres participantes, là où elles ne se seraient pas forcement senti aussi à l'aise avec autour d'elles des hommes.

"Quand on est entre filles on peut se lâcher, on est complètement libres en quelques minutes. On ne va pas se faire draguer toutes les cinq minutes, c'est plus agréable", assure une autre participante.

Ces soirées "Diva" dans une ambiance qui rappelle les sororités à l'américaine proviennent bel et bien de l'étranger. Lucie de Gourcuff, la co-organisatrice, explique avoir découvert ces soirées par l'intermédiaire d'un documentaire.

"L'idée est partie d'un concept en Allemagne, on a regardé un documentaire avec nos copines et on s'est dit: pourquoi ne pas monter ça à Paris? On a vu que ça cartonnait et que ça n'existait pas en France".

Depuis le concept s'est décliné dans plus une dizaine de villes en France. Et il pourrait trouver son public dans d'autres.

Margaux de Frouville avec Tom Kerkour