« Je ne veux pas qu'on ait pitié de moi »

Aujourd’hui, les responsables de la société Endel seront interrogés devant le Tribunal Correctionnel de Saint Nazaire pour le deuxième jour d'audience. Ce sous-traitant des chantiers de l'Atlantique avait conçu les plans de la passerelle qui s'est écroulée.
Les dix prévenus risquent jusqu'à trois ans d'emprisonnement mais le jugement mis en délibéré ne sera sans doute pas connu avant le début de l'année 2008.
Hier, deux victimes se sont exprimées, sans pouvoir retenir leurs larmes. Jacqueline Frabolot est l'une des deux victimes à s'être exprimée hier à la barre. Salariée de l'entreprise de nettoyage, présente sur la passerelle, elle a été amputée des deux pieds. Le jour du drame elle était présente avec sa fille.
« Je devrais subir encore deux opérations » explique-t-elle à Pierre-Yves Leroux pour RMC. « Je ne veux qu’on ait pitié de moi » ajoute-t-elle. (cf Son ci-contre)