Espèces menacées d'extinction: WWF lance un "Appel pour la nature"

Image d'illustration : une abeille butinant une fleur à Cologne, en Allemagne, le 6 mai 2019 - Oliver Berg - dpa - AFP
A la suite d'un rapport de l'ONU, alertant sur la dégradation de la nature et de ses habitants, l'ONG WWF (Fond Mondial pour la Nature) a publié samedi un "Appel pour la Nature". Près de 114.000 personnes avaient signé cet appel lundi en début d'après-midi, et l'organisation revendique d'ores et déjà les signatures de plus de 500 célébrités et scientifiques du monde entier. Ils appellent les gouvernements à:
"Cesser de financer les activités qui détruisent la nature, mettre un terme à la déforestation et à la dégradation des terres, protéger nos eaux douces, nos océans et notre vie marine, en particulier contre les plastiques, encourager la transition vers des pratiques agricoles durables", et "mettre en œuvre l'Accord de Paris pour enrayer le dérèglement climatique."
Un rapport sans précédent publié ce lundi par le groupe d'experts de l'ONU sur la biodiversité (IPBES), alerte sur l'état de dégradation de la nature. Jusqu'à un million d'espèces animales et végétales pourraient être menacées d'extinction, une situation qui ne ferait que s'aggraver. La nature, qui permet à l'humanité de vivre, est condamnée à poursuivre son déclin à moins d'"un changement profond", explique l'ONU.
"Demander à mon gouvernement de protéger la nature"
Parmi les signataires on retrouve les actrices françaises Juliette Binoche et Marion Cotillard, mais aussi Pierre Niney, l'anthropologue britannique - connue pour son travail avec les chimpanzés - Jane Goodall, le climatologue Jean Jouzel, Jennifer Morgan, directrice exécutive internationale de Greenpeace, ou encore l'ex-ministre de l'Environnement Nicolas Hulot.
Accessible à tous les internautes, le site un "Appel pour la Nature" propose de cocher une de ces cinq propositions pour changer l'environnement: "Changer ma façon de manger", "privilégier les énergies renouvelables", "restaurer la nature dans laquelle je vis", "changer ce que j'achète" ou "demander à mon gouvernement de protéger la nature".