14-Juillet: un défilé militaire "réinventé", entre incertitude politique et Jeux olympiques

L'ESSENTIEL
- Le défilé du 14-Juillet se tiendra, pour la deuxième fois de son histoire, sur l’avenue Foch, avec une double thématique: "l'olympisme et les armées" et les 80 ans de la Libération de la France. Lire l'article
- L’année 2024 marque les 80 ans des Débarquements, de la Libération de la France et de la Victoire. Le tableau initial met en avant 31 pays qui ont participé à la Libération de la France: 14 pays occidentaux et 17 pays d’Afrique et du Maghreb. Lire la brève
- Moins large, moins longue et cernée par des contre-allées et une ligne de tram, l'avenue Foch a contraint les organisateur à réduire la voilure. Il y aura donc moins de soldats, moins d'avions, mais surtout aucun véhicule motorisé. Lire l'article
- 75 membres de l'équipage du sous-marin nucléaire lanceur d'engin (SNLE) Le Triomphant défileront cette année avec à leur tête le capitaine de vaisseau Thomas Legrand, commandant l’équipage. Lire l'article
C'est la fin de ce live sur le défilé du 14-Juillet.
Vous pouvez retrouvez dans cette vidéo l'un des moments les plus émouvants du défilé avec cette Marseillaise entonnée sous le passage des avions de la Patrouille de France.
Bonne fête nationale.
110 choristes entonnent la Marseillaise
3 couplets et refrains de La Marseillaise, dont le point d’orgue est sublimé par un passage final de la Patrouille de France.
La flamme olympique descend l'avenue Foch
Pendant deux jours, la flamme olympique fera le tour de Paris. Le relais démmarera l'issue du défilé du 14 juillet vers 12H00 pour s'achever place de la République lundi soir (20h45), avec un concert gratuit.
Entre les deux, elle doit parcourir environ 60 kilomètres, portée par quelque 540 relayeurs - 200 dimanche, 340 lundi - et encadrée par 1.600 policiers et gendarmes, parmi 18.000 forces de l'ordre mobilisées pour l'événement
La Flamme olympique escortée par les écuyers du Cadre noir de Saumur
En préambule de l’animation finale, la Flamme Olympique est escortée par les écuyers du Cadre noir de Saumur jusqu’au pied de la tribune présidentielle. Son porteur n’est autre que le colonel Thibault Vallette, écuyer en chef du Cadre noir et médaillé d’or au concours complet par équipes lors des Jeux olympiques de Rio de Janeiro, en 2016.
Le régiment de cavalerie de la Garde républicaine
L’histoire du régiment de cavalerie de la Garde républicaine débute sous le Consulat, avec la création le 4 octobre 1802 de la Garde municipale de Paris. Cette force comprend des dragons à cheval, parmi lesquels figurent des trompettes (début de la fanfare de cavalerie).

Ce régiment participe aux services protocolaires au profit des plus hautes autorités de l’État et des hôtes étrangers. Il assure également des missions de sécurité publique générale, grâce à 11 postes à cheval permanents, 2 groupes de cavalerie, 1 détachement au peloton de surveillance et d’intervention à cheval en Nouvelle-Calédonie, et 15 postes à cheval saisonniers agissant en appui des unités de Gendarmerie départementale.
Des renforts à l’occasion d’événements majeurs sont également effectués. Le régiment de cavalerie participe au maintien et au rayonnement de l’équitation militaire et à la préservation des savoir-faire ancestraux par les artisans de la Garde.
Défilé aérien: les chevaliers du ciel en clôture du défilé militaire
Le défilé des avions met en scène un total de 39 avions sous la musique de la série "Les chevaliers du ciel".
L’ouverture est opérée par des avions de l’armée de l’Air et de l’Espace avec un A330, un A400M et deux Rafale illustrant les capacités de projection de puissance longue distance.
La Marine nationale poursuit et illustre le Groupe aérien embarqué (GAé) avec six avions, parmi lesquels cinq Rafale Marine et un E2C Hawkeye. Célébrant leur 60e anniversaire, les Forces aériennes stratégiques (FAS) sont représentées à travers un tableau regroupant huit avions allant du ravitailleur (C135 et MRTT) au chasseur (Rafale).
Les Débarquements en Provence et en Normandie sont ensuite successivement illustrés.
Enfin, pour clore le défilé aérien, les neuf Alphajets de la Patrouille de France (PAF) en formation « éclatement » marquent leur passage de leur sillage tricolore emblématique.
Les pionniers de la Légion étrangère sous leur propre musique
Une et indivisible. La Légion étrangère est créée en 1831. Des éléments vestimentaires distinctifs sont déjà présents chez les sapeurs : le tablier, la hache et les gants sont des outils de travail qui deviennent par la suite des attributs de parade, comme le tablier en 1931.
Les sapeurs avaient alors la mission de rendre praticable la route à suivre. L’un des plus imposants travaux entrepris par les pionniers de la Légion fut certainement au Maroc, en 1928, où 40 légionnaires ont percé pendant six mois avec leurs pioches le tunnel routier de Foum Zabel, qui est toujours utilisé aujourd’hui avec ses 62 mètres de long.
Les pionniers de la Légion étrangère font partie des éléments historiques du défilé du 14 Juillet à Paris. Ils illustrent la tradition du soldat bâtisseur qui, une fois le combat terminé, pose son fusil pour prendre la pelle ou la pioche. Ils regroupent aujourd’hui des corps de métier liés à l’artisanat et à l’entretien des emprises militaires, mais on trouve également des pionniers dans les unités combattantes. Tous les régiments de la Légion ont une section ou un groupe de pionniers, à l’exception du 1er régiment étranger de cavalerie et du 2e régiment étranger de parachutistes.
L'administration pénitentiaire en ordre de marche
De 1795 jusqu’à 1911, la direction de l’administration pénitentiaire était placée sous la tutelle du ministère de l’Intérieur. Depuis, l’institution est rattachée au ministère de la Justice, démontrant la volonté d’unifier la chaîne judiciaire, et de permettre ainsi aux magistrats de contrôler l’exécution des peines prononcées.
L’institution a traversé des moments clés de l’Histoire tels que l’abolition de la peine de mort en 1981, la création des services pénitentiaires d’insertion et de probation en 1999, la loi pénitentiaire de 2009, ou encore l’entrée en vigueur du Code pénitentiaire en 2022.
La DGA, le lien entre l'armée et l'industrie de la défense
"Construire une défense nationale indépendante fondée sur la force de dissuasion". Telle était l’ambition du général de Gaulle lorsqu’il crée, le 5 avril 1961, la Délégation ministérielle pour l’armement (DMA), afin de garantir à la France son autonomie d’action et de décision.
La DMA voit son nom évoluer: elle devient la Délégation générale pour l’armement en 1977. Depuis 2009, elle porte le nom de Direction générale de l’armement.
D’une structure de production d’armements, elle devient une direction de maîtrise d’ouvrage, interface entre les armées et l’industrie.
Les sous-mariniers du SNLE Le Triomphant
Premier Sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) de sa classe, Le Triomphant a été mis en chantier en 1989 pour une admission au service actif en 1997.
Il s’agit de la deuxième génération de SNLE français qui prend la suite des unités de classe Le Redoutable. Pour assurer la permanence de la posture de dissuasion et permettre la régénération, les SNLE sont armés par deux équipages de 110 marins chacun.
Longs de 138 mètres, les SNLE ont un poids de 14 335 tonnes en plongée. Leur discrétion, principal atout, détermine leur invulnérabilité et celle de la composante océanique de la dissuasion française.
L'équipage du Jacques Chevallier
Depuis sa livraison à la Marine nationale en juillet 2023, le Bâtiment ravitailleur de forces (BRF) Jacques Chevallier a mené son premier stage de Mise en condition opérationnelle (MECO) en septembre 2023.
Il a ensuite quitté Toulon pour réaliser son déploiement de longue durée. Cette mission de quatre mois a permis de tester les capacités techniques et militaires du navire et de développer l’interopérabilité de ce nouveau type de bâtiment avec les marines partenaires. Dernièrement, il a participé à la mission AKILA au sein du Groupe aéronaval.
La Brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP)
C’est à la suite d’un incendie tragique lors d’un bal, au cours duquel l’empereur Napoléon Ier échappe à la mort, que le corps des sapeurs-pompiers de Paris voit le jour.
Le procès-verbal de cet événement persuade Napoléon Ier de réorganiser et de professionnaliser la lutte contre le feu à Paris. Par le décret impérial du 18 septembre 1811, il confie cette mission à un corps militaire : le Bataillon de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP).
En 2023, la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) a effectué plus de 495 000 interventions et sauvé plus de 28 000 vies.
L’As de Trèfle, l’un des plus anciens régiments de l’armée française
Fondé en 1604 sous le règne d’Henri IV, le 35e Régiment d’infanterie (35e RI) est l’un des plus anciens régiments de l’armée française. Il s’est illustré lors des plus grandes batailles qui peuplent nos livres d’histoire comme en témoignent les 11 victoires inscrites sur son drapeau telles que Wagram, La Moskova ou encore Sébastopol, et ses huit citations.
Surnommé l’As de Trèfle depuis la Première Guerre mondiale pour son appartenance à la Division des As, le 35e RI est décoré de la Croix de guerre avec quatre palmes depuis le 22 mars 1916 à Verdun et est titulaire de la fourragère aux couleurs de la Médaille militaire.
Le 1er Régiment d’infanterie de la Garde républicaine
Le 1er RI est chargé des missions de sécurité liées au Palais de l’Élysée et à la présidence de la République.
Il est le seul à rendre les honneurs au Président de la République à l’occasion des grandes cérémonies nationales.
Il comprend les compagnies de sécurité et d’honneur qui protègent l’Élysée au quotidien, la compagnie de sécurité de la Présidence de la République, l’escadron motocycliste (escorte présidentielle), et la musique de la Garde républicaine, chargée du protocole musical.
16 écoles militaires défilent avenue Foch
Le défilé à pied est commandé chaque année par le Général adjoint engagements (GAE), qui est l’adjoint du Gouverneur militaire de Paris (GMP). Cette année, défilent: l’École polytechnique, l’École des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN), l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, l’École militaire interarmes (EMIA), l’École militaire des aspirants de Coëtquidan (EMAC), l’École navale, l’École de l’Air et de l'Espace, l’École des commissaires des armées (ECA), l'école du Service de santé des armées (SSA), l’École de gendarmerie de Tulle, l'École nationale des sous-officiers de l’armée de Terre (ENSOA), l’École de maistrance, l’École de formation des sous-officiers de l’armée de l’Air et de l’Espace (EFSOAAE), l’École militaire préparatoire technique (EMPT) de Bourges, l'école des Mousses, l’École d’enseignement technique de l’armée de l’Air et de l’Espace (EETAAE).
Le BFM Amyot d’Inville
Le Bataillon de fusiliers marins (BFM) Amyot d’Inville s’inscrit dans l’histoire des fusiliers marins, créés en 1856 et qui se sont illustrés lors de la bataille de Dixmude (1914) ainsi qu’au cours de la Seconde Guerre mondiale (Bir Hakeim, campagne d’Italie, libération de Paris, de Strasbourg).
Implantée au sein de l’arsenal de Brest, d’abord comme compagnie de garde en 1945, puis compagnie de protection dès 1965, l’unité prend l’appellation de Groupement de fusiliers marins (GFM) de Brest en 1986.
En 2020, le GFM devient le BFM Amyot d’Inville, du nom d’Hubert Amyot d’Inville.
Le commando Kieffer à l'honneur
Créé en 2008, le commando porte le nom du capitaine de corvette Philippe Kieffer, créateur des commandos marine français en 1942 et commandant du 1er Bataillon de fusiliers marins commandos (BFMC) lors du débarquement de Normandie, le 6 juin 1944, composé de 177 hommes.
Le commando Kieffer assure la capacité de commandement de Special Operation Task Group (SOTG), ou de Joint Special Operation Task Force (JSOTF) et détient une expertise dans le renseignement multicapteur.
Il met en œuvre des appuis spécialisés pour l’engagement (cynotechnie, drones, explosifs). Le commando Kieffer est composé de commandos marine, de fusiliers marins, mais également de marins de nombreuses autres spécialités (détecteurs, techniciens systèmes numériques, plongeurs-démineurs, etc.).
Le régiment de Marche du Tchad ouvre le défilé
Créé par le général Leclerc en 1943 au Maroc, à l’issue d’une première campagne face à l’Axe, le Régiment de marche du Tchad (RMT) a constitué l’élément d’infanterie de la 2e division blindée lors de la libération de la France.
Les exploits de Dio, Dronne et Massu ont valu quatre citations à l’Ordre de l’Armée ainsi que la remise de l’Ordre de la Libération. Le RMT a ensuite été basé à Montlhéry, puis à Noyon. Dès sa professionnalisation à la fin des années 1990, son héritage blindé et Troupes de marine en fait l’une des unités les plus déployées de l’armée de Terre, de l’Afghanistan au Sahel, en passant par le Moyen-Orient et le flanc Est.
Les hélicos du défilé
L’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) fête ses 70 ans. Cette unité défilera avec 11 hélicoptères (3 Tigre, 3 Caïman, 1 Cougar, 2 EC120, et 2 Fennec), ainsi que 2 avions PC6.
L’armée de l’Air et de l’Espace se met quant à elle à l’honneur avec 2 Caracal de la base aérienne 120 de Cazaux.
Trois des quatre types d’hélicoptères actuellement en service dans la Marine nationale défilent : 1 Caïman Marine, 1 Dauphin, et 1 H160. Ils couvrent des missions allant du combat aéro-maritime à la surveillance des approches maritimes, en passant par le sauvetage en mer et la lutte anti-sous-marine ou par la sécurisation des manœuvres d’aviation depuis le porte-avions Charles de Gaulle.
Le défilé aérien des hélicoptères
Le défilé aérien est organisé en deux phases. La première débute avec les hélicoptères de l’armée de Terre, de la Marine nationale, del’armée de l’Air et de l’Espace, dela Direction générale de l'armement, de la Gendarmerie nationale, de la Sécurité civile et des douanes.
Il y a au total 22 hélicoptères : 11 de l’armée de Terre, 3 de la Marine nationale, 2 de l’armée de l’Air et de l’Espace, 4 de la Gendarmerie nationale, 1 de la Sécurité civile et 1 de la douane. Les hélicoptères sont accompagnés de 7 avions dont 1 A400M.
L'animation pour les 80 ans du Débarquement: 3ème tableau
Deux musiciens du chœur de l’Armée française rendent hommage aux héros des Débarquements et des libérations en interprétant Douce France, tandis que les passagers des véhicules déploient le drapeau de la libération.
L'animation pour les 80 ans du Débarquement: 2ème tableau
Plusieurs emblèmes de pays qui ont participé à la Libération de la France se déploieront sur la zone d’évolution au son de 2 cornemuses interprétant Blue Bonnets over the Border.
Parmi les nations des 31 emblèmes présents, se trouvent 12 pays ayant participé au débarquement de Normandie avec des unités constituées {États-Unis, Canada, Royaume-Uni, Slovaquie, Grèce, Pays-Bas, Norvège, Belgique, Luxembourg, Pologne, Australie et Nouvelle-Zélande), et 11 pays africains {Bénin, Cameroun, Centre Afrique, Comores, Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Madagascar, Sénégal, Tchad et Togo);
L'animation pour les 80 ans du Débarquement: 1er tableau
Premier tableau : 4 véhicules d’époque, avec des passagers habillés en libérateurs, pénétreront sur la zone d’évolution, au son de l’orchestre de la musique de l’Air et de l’Espace interprétant Sing sing sing. Ces véhicules seront armés par des bénévoles de l’association Garand de la Mémoire installée dans l’Orne (61);
Le jour le plus long
La France va célébrer le 80e anniversaire des Débarquements, de la Libération de la France et de la Victoire.
L’animation d’ouverture du défilé du 14 juillet 2024 vise à honorer "ceux qui se sont levés, ceux qui ont souffert, et ceux qui ont combattu et libéré", avec la mise en scène des débarquements de Normandie et de Provence, et des libérations de Paris et de Strasbourg.
Pour l'ouverture de cette animation, l’orchestre de la musique de l’Air et de l’Espace en formation big band réalise un flash mob sur la marche militaire emblématique Le jour le plus long, de Paul Anka;
Emmanuel Macron est arrivé place de l'Etoile en Rafale
Le Président de la République a rejoint l’Arc de Triomphe à bord d'une Renault Rafale conforme aux exigences de la fonction présidentielle. Cet événement marque le retour de Renault dans le garage présidentiel.
Le chef de l'Etat passe les troupes en revue
Arrivée du Président de la République, avenue de Friedland. Accueilli par le général d’armée Thierry Burkhard, Chef d’état-major des armées (CEMA), accompagné du général de corps d’armée Christophe Abad, Gouverneur militaire de Paris (GMP).

Le Chef de l'Etat est escorté par la cavalerie de la Garde républicaine sur la place Charles de Gaulle, pour le passage en revue des troupes à pied sur le haut de l’avenue Foch.
Une fête olympique calée sur la Fête nationale
Le relais de la flamme olympique dans Paris, dimanche à l'issue du défilé du 14 juillet, puis lundi, est le premier grand rendez-vous pour la ville-hôte des JO, 12 jours avant la cérémonie d'ouverture.
La folle course de la flamme olympique débutera vers 12H00 sur l'avenue Foch, en clôture d'une parade militaire pour s'achever place de la République lundi soir (20h45), avec un concert gratuit.
Entre les deux, elle doit parcourir environ 60 kilomètres, portée par quelque 540 relayeurs - 200 dimanche, 340 lundi - et encadrée par 1.600 policiers et gendarmes, parmi 18.000 forces de l'ordre mobilisées pour l'événement.
Cette année, un défilé sans roues, ni moteurs
Les années précédentes, le public a pu découvrir les engins motorisés de l'armée de Terre comme le Griffon, le Serval, le Jaguar, le canon Caesar et, bien entendu, les VAB (véhicule de l'avant blindé) et le char Leclerc.

Cette année, aucun de ces engins ne participera à l'événement. L'avenue Foch ne permet pas les manœuvres de ces véhicules. Exceptionnellement, ils ne feront pas partie de la fête cette année.
Le premier défilé aérien en 1919, sous l'Arc de Triomphe
C'est à partir de 1919 que les aviateurs se sont fait une place dans le défilé, mais pas comme l'auraient voulu les as de la Grande Guerre. L'État-major leur avait demandé de défiler à pied.

En réaction, quelques semaines après le 14-Juillet, l’adjudant-chef Charles Godefroy a effectué un vol sur les Champs Élysées pour passer sous l’Arc de Triomphe. Ce n’est finalement qu'en 1934 que le premier véritable défilé aérien du 14-Juillet est organisé.
Cette année, l'armée de l'Air et de l'Espace fête ses 90 ans d'existence.
Avenue Foch, cours de Vincennes, Bastille-République… Les lieux méconnus des défilés
Pour beaucoup, le défilé s'est toujours tenu sur la plus belle avenue du monde. Créé en 1880, il a pourtant d’abord été organisé sur l'hippodrome de Longchamp.
Il s'est tenu pour la première fois sur les Champs-Élysées en 1919 pour fêter la victoire de la Grande Guerre. Les troupes ont alors traversé Paris d'ouest en est pour se rendre place de la République avec en tête du cortège les maréchaux Joffre et Foch.
Après la Seconde Guerre mondiale et jusqu’en 1980, le lieu change régulièrement, alternant les Champs-Élysées avec le cours de Vincennes en 1975; École Militaire en 1977 et les boulevards entre Bastille et République en 1974 et 1979.
Ce n’est qu’en 1980 que la cérémonie se fixe définitivement sur l’avenue des Champs-Élysées.
Le déroulé du défilé à la minute près...
Le défilé militaire est une chorégraphe organisée au cordeau. Dès 9h20, les troupes à pied doivent être en place en haut de l'avenue Foch.
À 9h45, ce sera aux 200 cavaliers du détachement de la Garde républicaine d'être prêt à partir.
Le président de la République doit arriver avenue de Friedland à 10h et recevra les honneurs à 10h10 en bas de l’avenue Foch.
À 10h16, démarrera l'animation sur la thématique des 80 ans des Débarquements, de la Libération de la France et de la Victoire.
Le défilé démarrera à 10h32 précises avec le passage des des hélicoptères et avions légers.
À 10h36, ce sera le démarrage des troupes mises à l’honneur:
- le régiment de Marche du Tchad;
- les forces maritimes des fusilliers marins et "commando Kieffer";
- le bataillon des fusilliers marins Amyot d'Inville;
- l'escadron de chasse 3/30 "Lorraine";
- l'escadrille française de chasse n°1.
Après ce passage, démarrera le défilé des troupes à pied, puis le défilé aérien à 11h17 et le défilé monté à 11h23.
L'animation finale sur la thématique "Les armées et l’olympisme" débutera à 11h25.
Le Président de la République quittera l'avenue Foch à 11h41.
Bonjour à toutes et à tous
Bienvenue dans ce direct consacré au suivi du défilé militaire de la fête nationale, célébrée comme chaque année le 14 juillet.
Le défilé militaire, qui se déroule exceptionnellement sur l'avenue Foch cette année à cause des préparatifs des Jeux olympiques sur les Champs-Élysées, démarrera à 10h30.
Le président de la République est attendu dès 10 heures, avenue de Friedland. À 10h16 débutera l'animation sur la thématique des 80 ans des Débarquements, de la Libération de la France et de la Victoire.
