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Société

Climat: Extinction Rebellion prévoit une semaine d'actions de désobéissance civile à Paris

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Le mouvement écologiste entend ainsi alerter l'opinion publique sur l'urgence climatique et pousser le gouvernement à réagir.

Après avoir occupé pendant plus de 17 heures le centre commercial Italie 2, dans le 13e arrondissement de Paris, samedi 5 octobre, les militants écologistes d'Extinction Rebellion poursuivront toute la semaine leurs actions de désobéissance civile non-violente destinées à alerter les citoyens sur le réchauffement climatique et le risque d'extinction de l'humanité, et mettre la pression sur le gouvernement.

"Certaines lois vont à l'encontre du bien-être et de la survie de la population et on estime que c'est important de pouvoir désobéir à ces lois-là", explique Gladis, membre du collectif.

Réunis dimanche au parc de la Villette, les quelques centaines de militants français ont célébré jusqu’à la tombée de la nuit l'ouverture de cette semaine d'action. Sans dévoiler tous les détails de leur mobilisation, ils ont annoncé que plusieurs opérations étaient prévues jusqu'au 12 octobre dans la capitale, sur les thèmes de l'océan, des déchets plastiques, ou encore des migrations forcées liées au changement climatique.

"Aujourd'hui, on assiste à une extinction massive des espèces du monde vivant. On fait face à une problème climatique qui est extrêmement grave avec un risque d'emballement qui menace les conditions de vie sur Terre. Il est donc absolument urgent d'agir, ce qui n'est absolument pas à l'ordre du jour du gouvernement actuel", affirme Félix, militant.

Une mobilisation internationale

La France n'est pas le seul pays concerné par cette semaine de mobilisation. Des actions similaires auront lieu dans plus de 60 villes à travers le monde, notamment à Londres, Berlin, Melbourne, New York ou encore à New Delhi, en Inde.

Né en octobre 2018 au Royaume-Uni, Extinction Rebellion multiplie les actions chocs pour alerter les pouvoirs publics sur l'urgence climatique. En juin dernier, plusieurs dizaines d'activistes s'étaient allongés dans l'enceinte du Musée d'histoire naturelle de Londres pour mettre en lumière les extinctions massives d'espèces. Au mois de juin, ils avaient déversé des litres de faux sang sur les marches du Trocadéro à Paris, toujours pour dénoncer le déclin de la biodiversité.

Mélanie Rostagnat