"Variole du singe": pas de lien entre le cas de mpox détecté au Pakistan et la souche africaine

Pas de contamination par le clade 1b en Asie. Le Pakistan avait annoncé vendredi dernier avoir diagnostiqué un cas de mpox, sur un patient de 34 ans "venant d'un pays du Golfe". Alors qu’un séquençage génétique de la souche a été effectué, les autorités sanitaires du pays ont annoncé ce lundi 19 août qu’il ne s’agissait pas de la souche répandue en Afrique.
"Le virus appartient au sous-type clade 2b", a affirmé le ministère pakistanais de la Santé dans un communiqué. "Actuellement l'épidémie en République démocratique du Congo (RDC) est associée en premier lieu au clade 1b. Il est à noter qu'à ce jour, aucun cas de clade 1b n'a été rapporté au Pakistan", a précisé le ministère.
Le premier cas hors d’Afrique, en Europe
En Europe, un cas de clade 1b a toutefois bien été recensé. En effet, la Suède avait annoncé jeudi dernier avoir enregistré un cas de sous-type clade 1b, la même nouvelle souche de mpox qui a fait son apparition en RDC depuis septembre 2023, et le premier cas hors d'Afrique.
La recrudescence du mpox en RDC, qui touche aussi le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l'Ouganda, a poussé l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à déclarer une urgence de santé publique de portée internationale, l'alarme la plus élevée. La RDC a enregistré au moins 16.000 cas, dont 548 mortels.
Anciennement appelé "variole du singe", le virus a été découvert en 1958 au Danemark, chez des singes élevés pour la recherche. Puis en 1970 pour la première fois chez l'homme dans ce qui est aujourd'hui la RDC. La maladie virale qui se propage de l'animal à l'homme mais se transmet aussi via un contact physique étroit, provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées.