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Santé

Palmarès des hôpitaux: Lille et Toulouse en tête

Sur 42.000 praticiens du public, près d'un sur deux est une femme.

Sur 42.000 praticiens du public, près d'un sur deux est une femme. - -

Cette année encore, les centres hospitaliers de Lille et Toulouse caracolent en tête du classement des meilleurs hôpitaux.

Les CHU de Lille (1er) et Toulouse (2e) sont toujours en tête de l'édition du palmarès des 50 meilleurs hôpitaux publics français étudiés pour la qualité de 63 spécialités médicales et chirurgicales, que publie jeudi Le Point. Le classement souligne également la percée des femmes "docteures".

Depuis plusieurs années ces deux hôpitaux caracolent en tête du tableau complété d'un palmarès des 50 meilleures cliniques privées prenant en compte 37 spécialités.

Suivent le CHU de Bordeaux (3e), les hôpitaux universitaires de Strasbourg (4e), de Nantes (en hausse), celui de Montpellier (qui passe de la 5e à la 6e place), la Pitié-Salpêtrière-Paris (en hausse), les CHU de Nancy (qui passe de la 15e à la 8e place), de Rennes, Grenoble, Amiens, Rouen, Tours, Caen, Clermont-Ferrrand, Nice et Limoges. Le centre hospitalier de La Roche-sur-Yon (50e) ferme le ban.

Offre de soins complète

Pour figurer au classement final, un établissement doit fournir un service médical et chirurgical complet. Les établissements de soins spécialisés en sont donc écartés, mais apparaissent dans les classements sur la prise en charge des cancers ou des maladies infantiles.

Côté cliniques, le centre hospitalier privé Saint-Grégoire (Ille-et-Vilaine) garde la 1ère place, talonné par l'hôpital privé Jean-Mermoz (Lyon) et les Nouvelles Cliniques nantaises (Nantes).

En hôpital public, un praticien sur deux est une femme

Enfin, sur 42.000 praticiens hospitaliers du public, pas loin d'un sur deux est une femme (46%) voire plus à l'AP-HP (55% avec les internes).

Les femmes représentent désormais un quart des chirurgiens, mais il reste des bastions masculins comme l'orthopédie, l'urologie (4% chacun), la chirurgie artérielle (8%) et la chirurgie cardiaque et thoracique (9%). Et l'accès aux postes hiérarchiques les plus élevés (professeurs, chef de service...) reste dominé par les hommes.

A.S. avec AFP