BFMTV
Santé

Des substances toxiques dans des produits du quotidien

L'UFC-Que Choisir a révélé dans un communiqué diffusé ce mardi, la présence de substances "préoccupantes" dans un certain nombre de produits du quotidien.

L'UFC-Que Choisir a révélé dans un communiqué diffusé ce mardi, la présence de substances "préoccupantes" dans un certain nombre de produits du quotidien. - -

L'UFC-Que Choisir a révélé dans un communiqué diffusé mardi, la présence de substances "préoccupantes" dans un certain nombre de produits du quotidien, dénonçant l'absence d'information du consommateur en la matière.

Du bavoir pour bébé jusqu'à la souris d'ordinateur, il semblerait que notre quotidien soit toxique. Et pour cause, sur 40 produits de consommation courante analysés par l'association UFC-Que Choisir, près d'un quart d'entre eux révèle la présence de substances "préoccupantes". Le plus inquiétant est que le consommateur ne dispose pas d'informations suffisantes sur les emballages pour déceler la présence de ces matières toxiques.

Sans forcément présenter un danger immédiat, l'exposition prolongée et répétée à ces produits peut perturber l'état de santé des consommateurs, explique l'association. Dans les produits analysés, l'UFC a notamment retrouvé dans un revêtement plastique de sacoche d'ordinateur portable "pas moins de quatre substances préoccupantes différentes".

Des substances étranges

Un revêtement de plusieurs sac-à-dos, vendus pour cette rentrée scolaire, a ainsi révélé la présence "de DEPH, un assouplissant plastique très nocif interdit dans les articles" destinés aux enfants, dénonce Elizabeth Chesnais, journaliste à l'UFC-Que Choisir. Enfin, un bavoir pour enfant en PVC recèle même "un retardateur de flamme chloré que l'on n'aurait jamais dû retrouver dans un produit neuf, puisque cette substance est désormais interdite", fustige l'association.

Pour l'association, la présence de ces produits n'est jamais mentionnée par les fabricants ou les distributeurs de ces produits.

"Les consommateurs n'ont pas accès à la vérité!"

L'UFC-Que Choisir s'alarme et dénonce "un non-respect flagrant des professionnels" vis-à-vis de leurs obligations en matière d'information des consommateurs sur les substances chimiques les plus préoccupantes.

L'association "exige un renforcement immédiat de la réglementation européenne". Un étiquetage "obligatoire sur tous les produits (...) s'impose pour que les consommateurs puissent exercer leur choix en toute connaissance de cause au moment de l'achat", réclame l'UFC.

A.-L.Baulme avec AFP