VGE a "modernisé la France", et voudrait que l'on s'en souvienne

Valéry Giscard d'Estaing au Bourget, près de Paris, le 14 octobre dernier. - AFP
Quarante ans après son élections à la présidence de la République française, l'ancien président Valéry Giscard d'Estaing pense à la marque qu'il laissera dans l'Histoire. Alors qu'on lui demandait ce qu'il souhaitait qu'on retienne de lui, lors de l'émission Questions d'infos LCP-France Info-Le Monde-AFP , "VGE" a répondu:
"Que j'ai essayé de moderniser la France et que, pendant sept ans, je l'ai fait. Et comment en cette période la France a été calme, il n'y a pas eu un changement de date électorale, pas un changement de loi électorale, pas de troubles sociaux profonds, que la France avait le deuxième taux de croissance du monde et un chômage inférieur de moitié à son chiffre actuel".
Et d'ajouter: "J'ai essayé de moderniser la France, j'aurais aimé pouvoir continuer", a lancé celui qui a été battu en 1981 par François Mitterrand.
Favorable à une candidature unique de la droite et du centre en 2017
Puis l'ancien Président a jugé que les candidats à une primaire de droite et du centre devaient "s'engager" à ne pas se présenter s'ils ne finissaient pas en tête à l'issue de cette primaire.
"Il faudra demander aux candidats du centre et de la droite une seule chose (...), leur dire: il faut qu'il y ait au moment de l'élection qu'un seul candidat, parce que sinon on entre dans une phase d'aventure", a dit Valéry Giscard d'Estaing.
"Le plus grand groupe, c'est la coalition du centre et de la droite"
A cause du Front National? "Oui", a-t-il répondu. "La vérité c'est que le plus grand groupe, et de loin, c'est la coalition du centre et de la droite, à l'heure actuelle en France (...) Et l'engagement, c'est de dire: 'je m'engage à ne pas être candidat si je ne suis pas le premier des candidats'" à l'issue de la primaire, a-t-il développé.
Valéry Giscard d'Estaing avait estimé la semaine précédente que des primaires en vue de l'élection présidentielle de 2017 "n'ont de sens que si elles s'appliquent à l'ensemble d'un camp", alors qu'un débat agite l'UMP sur la participation des centristes à ce processus. "S'il doit y avoir des primaires, c'est une primaire qui doit aller de la limite du socialisme jusqu'à la limite de l'extrême droite", avait-il dit.