Un bar toulousain devant accueillir une réunion du député LFI Carlos Martens Bilongo tagué

Le bar toulousain censé accueillir le député Carlos Martens Bilingo tagué. - Capture d'écran Twitter - François Piquemal
Des tags ont été découverts vendredi à Toulouse devant un bar qui devait accueillir samedi une réunion publique du député la France insoumise Carlos Martens Bilongo, a rapporté l'insoumis François Piquemal sur Twitter.
"Le bar devant accueillir notre réunion publique de ce samedi a été tagué par des militants d'extrême droite avec slogans du RN", a dénoncé le député LFI sur le réseau social, publiant plusieurs photos des graffitis.
Jean-Luc Mélenchon a également réagi sur Twitter, dénonçant une "agression d'extrême-droite" alors que "Darmanin laisse faire".
Les inscriptions effacées par la mairie
Les inscriptions "la France collabo bien soumise", "qu'ils retournent en Afrique" et "honte à vous" ont été constatées vendredi matin sur la façade et devant l'entrée du bar situé dans le quartier toulousain de Patte-d'Oie. Elles ont été effacées en début d'après-midi par la mairie.
Une réunion publique devait se tenir dans l'établissement samedi soir en présence des députés LFI Carlos Martens Bilongo, Christophe Bex, Anne Stambach-Terrenoir, Manon Meunier et François Piquemal.
Elle a été annulée au profit d'un rassemblement organisé samedi à 18h00 sur la place avoisinante du Ravelin. "Nous ne céderons rien aux racistes" a assuré François Piquemal.
Une conférence de députés LFI perturbée mercredi
Mercredi soir, une conférence tenue à l'Université Bordeaux Montaigne par les députés LFI Louis Boyard et Carlos Martens Bilongo, avait également été perturbée.
Selon les députés, qui ont annoncé vouloir porter plainte, "des militants d'extrême droite" ont alors tenté de s'introduire dans l'enceinte de l'université.
Le 3 novembre, alors que Carlos Martens Bilongo était présent à la tribune de l'Assemblée nationale, Grégoire de Fournas, député RN de Gironde, avait lancé "qu'il retourne en Afrique", propos qui lui ont valu une exclusion de 15 jours de l'Hémicycle.