Permanences dégradées: des députés LaREM signent une tribune pour dénoncer les violences

Depuis maintenant plusieurs semaines, les permanences de députés LaREM ayant voté en faveur du CETA sont prises pour cibles et dégradées. Dernier exemple en date, dans la nuit de lundi à mardi dernier, un local de LaREM a été la cible de jets de peinture et d'inscriptions en Ariège. Une situation tendue, à tel point que le ministère de l’Intérieur a demandé une vigilance renforcée autour des permanences.
En réaction, des députés bretons de la majorité ont, il y a quelques heures, publié sur FranceInfo une tribune de dénonciation. "Nous sommes en train de nous habituer à l’intolérable", peut-on lire en guise d’introduction.
"Loin des caricatures, nous essayons députés de la majorité, dans notre diversité, d’œuvrer pour tous, agriculteurs comme environnementalistes, chefs d’entreprise comme salariés, retraités comme actifs, femmes comme hommes".
Règles à respecter
Interrogé sur l’antenne de BFMTV, l’un des signataires, le député du Morbihan Jean-Michel Jacques, a souligné qu’il était "important d’être en dialogue permanent, d’où cette tribune".
"Les violences ne sont pas du tout acceptables, en démocratie les activités sociales sont encadrées par des règles que l’on doit tous respecter, le droit de grève est important, le recours à la manifestation est important mais tout ça est garanti par des lois, des règles, et chacun doit les respecter", a-t-il détaillé.
Plus tard, l’élu a également pointé du doigt, tout comme la porte-parole de LaREM Aurore Bergé l’avait fait sur notre antenne lundi, "ceux qui en portent la responsabilité, que ce soit des personnalités politiques ou syndicales. Nous ne devons pas nous habituer à ces faits, la démocratie est précieuse et nous devons revoir notre mode de fonctionnement".
"Responsabilités"
En guise de conclusion, un appel au rassemblement est lancé par les députés. "Nous avons besoin de toutes et tous. Revendiquons tous nos responsabilités de femme, d’homme, de citoyens", peut-on lire.
"On peut choisir de bâtir le monde, de faire Bretagne, France et Europe ou de les détruire. Nous avons choisi, en responsabilité et même en cohérence, de faire", concluent-ils.